Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève
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Dans le cadre de la campagne contre l’initiative « no billag », les dirigeants de la SSR ont fait des promesses de réformes. Pendant toute la campagne, le personnel n’a pas eu droit à la parole, tout comme il n’a pas eu son mot à dire au sujet du plan d’économies « 16+ », qui a donné lieu à plusieurs dizaines de licenciements et mises en retraite anticipées non souhaitées en 2016.
Le regroupement des rédactions de l’Actualité RTS annoncé hier, qui doit faire l’objet d’une décision en septembre 2019 pour une mise en œuvre en 2024, agit comme un écran de fumée par rapport aux nouvelles suppressions de postes annoncées en juin.
Malgré le résultat sans appel du 4 mars 2018 (71,6%), la SSR ne donne pas aujourd’hui à son personnel les moyens de mener une vraie consultation visant à éviter les licenciements et à améliorer le fonctionnement de l’entreprise. Et cela quand bien même la direction ne prend aucun risque puisque c’est elle qui tranche in fine.
Depuis le 5 mars, la SSR multiplie les restructurations qui touchent aux conditions de travail, et potentiellement à l’emploi : délocalisation du studio radio de Berne à Zurich, transfert de RSI 2 vers le web obtenue dans la concession, regroupement des rédactions à Lausanne. Ces projets sont-ils pris en compte dans le calcul des 250 postes supprimés sur 4 ans annoncés par la SSR au mois de juin ?
Le SSM romand en appelle à la mobilisation du personnel pour le droit à organiser une consultation qui ne soit pas une consultation alibi.
Le syndicat organise des assemblées du personnel lundi et mardi à Genève et à Lausanne.