Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève
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Samedi 24 février, de 10h à 15h à la Place du Molard, Stand du SSM - syndicat suisse des mass médias, pour rendre visible le personnel SSR (et plus largement de la branche) dont les emplois sont en sursis jusqu’au résultat de la votation populaire du 4 mars.
En cas de Oui à l’initiative pour la suppression de la redevance, l’employeur SSR perdra 75% de ses entrées financières ; une survie de l’entreprise, même très radicalement transformée, sera certainement impossible. Pour l’ensemble de la SSR, cela représente 6’000 travailleurs et travailleuses en attente d’une décision populaire pour savoir ce qu’il adviendra de leurs emplois.
Les initiateurs ont été très présents et ont eu droit à une large visibilité dans cette campagne. Les opposants de toutes obédiences ont eu droit à un temps et des espaces d’expression.
Si leur destin a été évoqué par leurs directions qui a reconnu la qualité de leur travail, les velléités d’invoquer l’utilisation de l’argent de la redevance pour faire campagne a conduit ces mêmes directions à inciter, de manière plus ou moins impérative, le personnel à un devoir de réserve, sur les antennes bien sûr, mais également sur la place publique.
Les travailleuses et travailleurs de la SSR (et plus largement de la branche), de toutes professions, sous tension depuis l’annonce de la date de la votation de l’initiative et pris sous les feux des initiants - dont certains n’ont pas manqué de proférer des propos stigmatisants à leur encontre concernant leurs salaires et leurs conditions de travail - sont resté.e.s invisibles durant toute la campagne, par nécessité et obligation.
La population suisse est majoritairement composée de salariées et de salariés. Ce sont des salariées et des salariés RTS, certainement rejoint.e.s par des collègues de la branche, qui seront présent.e.s sur le stand, pour répondre aux questions et informer les passants, dans la mesure du possible, dans une discussion directe, de salarié.e.s à salarié.e.s.