Soutien aux camarades de Prato qui travaillent pour les marques de luxe dans des conditions indignes

Un sac à main à 1350 francs ; un porte-cartes à 230 francs ; un sac de course "mini-format" à 1060 francs. Voici les articles siglés Montblanc que fabriquent des travailleuses et travailleurs à Prato, dans la banlieue de Florence, en Italie.

Elles et ils travaillent 12 heures par jour, six à sept jours par semaine pour 900 euros mensuels, souvent sans aucune protection sociale. Quand elles et ils se syndiquent, les donneurs d’ordre de l’industrie de luxe à la recherche du "made in Italy" changent de fournisseurs du jour au lendemain. Résultat : les entreprises ferment, la production est transférée dans une autre entreprise de la même zone, sur le même territoire de Prato, et les travailleuses et travailleurs restent sur la paille.

C’est pour dénoncer cette réalité qu’une délégation des travailleuses et travailleurs soutenus par leur syndicat, Sudd Cobas Prato-Firenze, est venue à Genève pour protester devant le siège du groupe Richemont, qui possède la marque Montblanc.

La délégation sera présente encore à Genève pour tenir une conférence de presse mercredi 11 septembre 2024 à 12h sur la place du Port, face au magasin de la marque incriminée.
La CGAS soutient les camarades et invitent la presse à venir nombreuse à la conférence qui leur est adressée.

Une présence solidaire du mouvement syndical est également attendue.

Le même jour a lieu l’assemblée des actionnaires de Richemont à l’hôtel Intercontinental dès 10h.

Sudd Cobas Prato-Firenze
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Action de la délégation Sudd Cobas Prato-Firenze devant le siège de Richemont lundi 9 septembre 2024 à Bellevue