Manifeste syndical du Premier Mai 2012

NON aux divisions des travailleurs-euses
qui ne profitent qu’au patronat

Les bas salaires et le chômage, les conditions de travail ­précaires et la diminution des aides sociales, les loyers exorbitants et le manque de logements sont des réalités vécues par une part croissante de salarié-e-s à ­Genève et dans toute la région.

Mais la « préférence cantonale » pour l’emploi et pour les postes à responsabilité des services publics et subventionnés prônée par les forces populistes et légitimée par une partie des autorités n’est pas une réponse aux problèmes des salarié-e-s du canton. La fermeture des frontières, la suppression des accords bilatéraux et de la libre circulation des personnes avec les pays de l’Union européenne, le retour à des contingents pour réduire l’immigration en provenance de l’Union européenne préconisés par l’initiative de l’Union démocratique du centre (UDC) pour « stopper l’immigration massive » ou l’expulsion des travailleurs-euses sans papiers ne sont pas des réponses aux problèmes des salariés-es en Suisse. Cela même si le Conseil fédéral a cru bon de réactiver des contingents sur les autorisations de séjour pour certaines catégories de travailleurs.

Les idées de ségrégation et de division prônées par le Mouvement citoyens genevois (MCG) et l’UDC sont néfastes à tous les travailleurs-euses qu’ils soient suisses, immigrés, frontaliers ou sans-papiers. Leurs mots d’ordre lors de votations sont quasi systématiquement opposés aux intérêts des salarié-e-s, mais alignés sur ceux du patronat et de la droite dont ils font le jeu.

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2012-05-01cgas_manifeste_Premier_Mai.pdf