L’AVS est notre seule assurance véritablement sociale. En effet elle est basée sur plusieurs solidarités :
- solidarité entre générations car les rentes payées sont financées par les générations actives qui, à leur tour, bénéficieront des cotisations des jeunes générations
- solidarité entre classes sociales puisque les personnes qui gagnent plus de 79’560 francs par an continuent à payer par solidarité sur l’ensemble de leurs revenus alors que leur rente est à son plafond
- solidarité entre conjoints par le partage des revenus.
C’est bien pourquoi les partis bourgeois et les milieux économiques n’ont jamais aimé l’AVS et cherchent depuis des années et à chaque révision à diminuer ses prestations. Par des pronostics pessimistes, ils prédisent des déficits impressionnants alors que l’AVS continue à être bénéficiaire - malgré eux. Que répondent ces milieux lorsqu’ils constatent que le Conseil fédéral et ses services se sont trompés de 23 milliards de francs dans leur prévisions pour les années 2000 – 2007 ? (prévisions selon message sur la 11ème révision = déficit de 12 milliards, bénéfices effectifs = 11 milliards.
Par contre ces mêmes milieux chérissent le système de prévoyance professionnelle, dit du 2ème pilier, qui est une extraordinaire pompe à finances alimentant grassement les assurances et les banques – lesquelles ne se gênent pas pour utiliser ces fonds dans l’économie de casino dont nous percevons la grande fragilité en ce moment.
Une issue : voter OUI le 30 novembre.
Serge Anet