Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

Rue des Terreaux-du-Temple 6 - 1201 Genève

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Quand la Suisse était révolutionnaire : 1830-1848

mercredis 6 - 13 - 20 octobre 2010 de 18h30 à 20h00

vendredi 24 septembre 2010 par infomation fournie par nos alliés

La Fondation pour la formation des Aînées et Aînés de Genève (FAAG),

l’Association pour l’Etude de l’Histoire du Mouvement Ouvrier (AEHMO)

et le Collège du travail ont le plaisir de vous convier aux

conférences-causeries données

par Marc Vuilleumier (historien)

Lieu : UOG - Place des Grottes 3 - 1201 Genève

Auditorium Berenstein

Le discours officiel gomme les affrontements et les luttes du passé au profit d’une idéologie du consensus et de l’oubli. Pourtant, de 1820 à 1848, la Suisse a constitué au centre de l’Europe une contrée d’instabilité et de troubles politiques qui inquiétaient les puissances conservatrices du continent. L’affrontement entre forces du progrès et immobilisme, entre libéraux-radicaux et conservateurs de diverses nuances se solde par une suite de petites révolutions et contre-révolutions dans la plupart des cantons, les unes relativement pacifiques, d’autres plus sanglantes (Genève1846).

Les groupes politiques opposés mobilisent les forces populaires en jouant sur leurs mécontentements et leurs ressentiments, où se mêlent dans une extraordinaire complexité, qui varie d’un endroit à l’autre, problèmes politiques, économiques et sociaux, mais aussi religieux.

D’où la formation de deux camps qui débouche sur la guerre civile du Sonderbund (1847) que les historiens considèrent comme un prélude aux révolutions européennes de 1848. La victoire des progressistes et le renversement des gouvernements réactionnaires dans les pays voisins permettent à la Confédération de se réformer, conformément aux aspirations des classes bourgeoise. Mais la Suisse est un pays extraordinairement complexe où coexistent des éléments de la plus grande modernité et des institutions moyenâgeuses. D’où des compromis et le maintien jusqu’à nos jours de certaines d’entre elles.