l’avenir du syndicat

Dans la perspective d’une fusion, les collègues de la section Genève-Nyon demandent des garanties concernant les conditions de politique contractuelle au sein de n’importe quelle autre organisation syndicale.

Nous considérons que les travailleurs que nous représentons actuellement doivent pouvoir conserver l’autonomie politique et associative pour être en mesure de lutter pour la préservation de leurs acquis et pour développer à leur avantage le cadre de leurs conditions de travail et de rémunération.

Cette autonomie nous a permis de gagner dans l’imprimerie les 40h, l’introduction du 13e salaire et l’intégration des auxiliaires au CCT en 1977.

Cette autonomie nous a permis d’augmenter nos vacances en 1981 et de nous procurer une épargne.

L’unité d’action relative que Comedia a su impulser dans son secteur doit être préservée et augmentée.

Nous craignons – par exemple – en cas de fusion avec Unia, que l’on affecte les libraires au secteur de la vente et les imprimeurs au secteur des machines ou de l’industrie en général.

Comedia peut envisager de rejoindre une autre organisation pour maintenir la masse critique de membres indispensable au maintient des infrastructures et des syndicalistes professionnels nécessaire à la lutte. Mais Comedia devrait aussi susciter l’intérêt d’autres syndicats pour ce faire, SSM ou journalistes.

Pour tout projet de fusion ou d’absorption, nous exigeons des instances de Comedia qu’elles présentent à tous ses membres l’organigramme des nouvelles structures syndicales dans lesquelles nos catégories professionnelles seront placées et soutenues.

COSTANZO Dominique comedia - GE