8ème jour de grève des nettoyeuses Orgapropre - UBP

Toujours pas de plan social, toujours pas de travail ! Rejoignez-nous !
A l’occasion de leur 7ème jour de grève, les grévistes et leur cinquantaine de soutiens se sont vus confrontés à un appareil de répression policière encore jamais vu. Les forces anti-émeute étaient postées directement à la sortie du syndicat SIT, dans le but d’intimider, purement et simplement, les employé-e-s licencié-e-s et les militants et de les contraindre à ne pas tenir de piquet de grève devant le siège de l’UBP. Le piquet a tout de même été tenu, malgré la présence inacceptable des « robocop » face aux grévistes, qui, courageusement, ne se sont pas laissé-e-s impressionner.

Aujourd’hui, après avoir accordé vingt minutes d’entrevue aux représentants des grévistes, le conseiller d’Etat Monsieur Mauro Poggia a pu remettre ses informations à jour, et semble finalement avoir compris l’injustice sociale dont font l’objet les salarié-e-s licencié-e-s. Un rendez-vous a été fixé avec Orgapropre lundi 28 janvier 2019 à 14h, afin de trouver une solution au litige. Malgré son échec à mettre l’UBP autour de la table, il s’agit ici d’un pas en avant pour le mouvement. Mais sans engagement tangible, les grévistes ont choisi de persévérer et de tenir le piquet encore ce soir, devant le siège de l’UBP (96-98 rue du Rhône).

Une forte présence de militant-e-s syndicaux-ales et féministes et de personnes solidaires est nécessaire pour protester, informer et convaincre le maximum d’employé-e-s de se joindre à nous.

• Rdv 16h45 précises au SIT, 16 rue des Chaudronniers, pour :
• partager les consignes
• se rendre à temps sur le lieu de travail

Merci aux retardataires de se rendre directement au siège UBP, 96-98 rue du Rhône.
Le 7ème jour de grève nous étions une cinquantaine grâce au soutien de militant-e-s du SIT, d’autres syndicats, d’organisations politiques et associatives. Un grand merci pour ce soutien et de renouveler l’effort ce soir.

Uni-e-s, solidaires, déterminé-e-s, la lutte continue !

Parce qu’elle a perdu son mandat de nettoyer les bureaux de l’UBP-Union Bancaire Privée, l’entreprise de nettoyages Orgapropre a licencié 37 nettoyeuses.
Mandaté par plusieurs d’entre elles pour organiser la lutte pour le maintien de leur poste de travail ou obtenir un reclassement auprès de la nouvelle entreprise qui a reçu le mandat de nettoyer les bureaux de l’UBP, et un plan social, le SIT a adressé plusieurs propositions à Orgapropre et à l’UBP.
Elles sont toutes restée lettre morte. Il y a urgence d’agir puisque le contrat d’entreprise se terminera le 31 janvier prochain.
Licenciées comme des malpropres, les travailleuses en colère ont décidé d’entamer un mouvement de grève depuis mercredi 17 janvier - et de le poursuivre- jusqu’à obtenir satisfaction.
Chaque jour, de 18h à 20h, au lieu de nettoyer les bureaux, elles seront en grève.