In Memoriam – Marc Blondel

Adieu l’ami,
Adieu camarade,

La nouvelle de ton départ a fait de l’effet auprès du personnel de cette organisation et tout particulièrement auprès des membres du Comité du Syndicat. Tu t’y connaissais en matière d’effet, tes interventions parfois tonitruantes au Conseil d’Administration ou au sein d’autres instances de l’OIT marquaient les esprits.

Pour ‘les petits, les obscurs, les sans-grades’, tu étais cette voix inoubliable qui semblait l’ultime rempart contre les injustices faites aux travailleurs du monde entier. Avec ce sens aigu de la justice sociale et des droits des travailleurs, tout en étant un ardent défenseur du tripartisme et du dialogue social, tu as été pendant plus de deux décennies un promoteur sincère et dévoué des objectifs de l’OIT. Tu nous as enseigné qu’il s’agit d’un combat quotidien où tous le monde gagne au débat, à l’échange des idées et, finalement, au consensus ou à l’accord.

Tu refusais de l’admettre, mais tu étais le vibrant avocat des inquiétudes du personnel de l’OIT et quand il le fallait tu montais au créneau avec vigueur et conviction. Quel exemple pour nous ! Nous n’aurions pas pu rêver de parrain plus magnifique.

Lors de nos repas/réunions informelles, tes digressions savoureuses sur tes expériences au sein de cette grande maison, nous ont formées aux différentes facettes de la fonction syndicale, du rôle du représentant. Tes interventions dans les différentes instances de l’OIT nous ont donné du courage et de la volonté pour défendre les conditions de travail des travailleurs de l’organisation.

Ton intelligence et ton sens de l’humour vont grandement nous manquer. Nous allons faire tout notre possible pour garder ton esprit vivant dans nos combats quotidien.

Aujourd’hui, dans ces moments difficiles, nos pensées de solidarité et d’amitié s’adressent à ta famille, aux collègues de Force Ouvrière et du monde syndical français.

Comité du Syndicat du Personnel de l’OIT

Mars 2014