à la mémoire du 9 novembre 1932, pour la démocratie et la liberté
p.a. CGAS - Rue des Terreaux-du-Temple 6 - 1201 Genève
dans l’ordre des prises de parole
Emmanuelle JOZ-ROLLAND, SIT, pour le comité
Olivier PETER, solidaritéS, pour le comité
Rémy PAGANY pour la Ville de Genève
Pascoal Farhina Maria de Fatima, Unia
Alexander ENILINE, PDT
Viviane LUISIER, Collectif Perce-frontières
Jean ROSSIAUD, Les Verts
Amanda GAVILANES, GSsA
Non aux engagements de l’armée à l’intérieur
Nous voici une nouvelle fois réunis pour commémorer le massacre du 9 novembre 1932. En ce jour fatidique, l’armée suisse tira sur une foule de manifestants et de passants désarmés. Elle fit usage de la force pour soumettre son ennemi intérieur. Il s’agit là d’un rappel douloureux du rôle de répression sociale que l’armée eut historiquement : en 1918 déjà, c’est l’armée que la bourgeoisie suisse appela pour mater la grève générale.
Aujourd’hui, ce rôle de contrôle (...)
Chères et chers camarades,
Il y a 83 ans de cela jour pour jour, l’armée suisse tirait à balles réelles sur des manifestants socialistes et communistes, faisant 13 morts, cela dans le but de protéger un pseudo « procès » public organisé par les fascistes de l’Union nationale, et sur ordre du Conseil d’Etat genevois, composés de représentants de partis de la droite dite « modérée » ou « républicaine », des partis qui n’ont en revanche rien trouvé à redire quant aux agissements de Georges Oltramare et de sa (...)
Bonsoir, Good night, As Salam Alaïkum, Selam, Asr be kheyr !
C’est au nom de Perce-frontière que nous nous adressons à vous ce soir. Perce-frontière, c’est le collectif qui rassemble les différents groupes en lutte pour la fermeture des bunkers.
Nous venons de quitter la pierre de Plainpalais qui nous rappelle la répression opérée par l’armée suisse contre les ouvriers et ouvrières suisses, le 9 novembre 1932. Total : 13 morts, 65 blessés.
C’est à cela que servent en général les armées et aussi la (...)
Camarades,
En 1915, alors que la première guerre mondiale faisait rage, les socialistes d’Europe se réunissaient dans le village bernois de Zimmerwald.
Ils se réunissaient au nom de l’internationalisme et de leur opposition au militarisme dans le but de convaincre les social-démocrates de l’époque de rejeter les budgets d’armement qui préparaient la guerre impérialiste.
À 100 ans de cela, socialistes, communistes, anarchistes et progressistes genevois nous prenons le même chemin en nous retrouvant (...)
Nous voilà réuni ce soir pour commémorer l’agression que la troupe a commis le 9 novembre 1932 contre des citoyens innocents, en tuant 13 d’entre eux. Ce soir nous avons choisi de dédier ce moment aux migrants et aux réfugiés qui après avoir connu la misère et la persécution dans leur pays et qui après avoir fait un très long et très dangereux voyage dans l’espoir de mettre leur vie en sécurité, ne trouvent ici que mépris et conditions de vie insupportables dans les bunkers.
Ces migrants et ces migrantes (...)