Comité d’organisation du 1er Mai

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CUAE par Quentin STAUFFER

vendredi 1er mai 2015

Chères Camarades,

Vous le sentez ce vent de l’austérité libérale ?

Ce vent qui s’attaque à nos conquêtes sociales, diminue les salaires ici et là, augmente l’écart de salaire entre hommes et femmes, ce vent qui s’en prend à nos retraites. Il touche tous les âges et les étudiantes1 ne sont pas épargnées.

Ces dix dernières années, le gouvernement genevois a diminué de près de moitié le montant alloué aux bourses, précarisant toujours plus les étudiantes. Aujourd’hui, une étudiante sur cinq connait de grandes difficultés financières.

Cette précarité fait que 75% des étudiantes doivent travailler à côté de leurs études au détriment de ces dernières. Le patronat use de cette main d’oeuvre, la paye moins, la met en concurrence avec les travailleuses et développe ainsi le dumping salarial. À l’exemple de Migros qui applique une distinction salariale entre les travailleuses fixes et les étudiantes en ne payant pas le supplément du dimanche aux étudiantes.
Cette précarité induit une sélection sociale et une reproduction des inégalités. Le même nombre d’étudiante abandonne leurs études pour des raisons économiques que pour des raisons d’échec aux examens. Ni le statut social ni les moyens financiers ne devraient déterminer la poursuite des études. L’argent ne doit pas constituer un obstacle aux études. Pour lutter contre cette précarité, une augmentation des bourses d’études est un pas en avant.

C’est pourquoi nous profitons de la tribune pour lancer la campagne pour l’initiative sur les bourses. En effet, le 17 juin prochain, une initiative demandant notamment une augmentation du nombre de bourses sera votée. Nous vous invitons à la soutenir !
Nous parlons du lancement de la campagne, mais à vrai dire, le combat pour des bourses d’études à commencer depuis longtemps. La lutte pour une école accessible à toutes a commencé depuis longtemps. Et cette lutte-là n’est pas qu’étudiante. Cette lutte-là appelle à l’unité entre travailleuses et étudiantes.

Pour garantir un avenir à notre jeunesse, Pour lutter contre la précarité étudiante Pour permettre des études pour toutes Oui le 17 juin et vive le 1er mai !



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