Comité d’organisation du 1er Mai

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1er mai 2009 à la fontaine du Molard

Parti du Travail, Ardite Jean-Luc

mardi 5 mai 2009 par Claude Reymond

En cette année de crise majeur du capitalisme, il set temps pour nous les masses laborieuses de dire que nous ne voulons plus d’un système économique ou l’on oppose le capital au travail, ce sont bien les travailleurs qui créent la richesse de ce pays et non pas la classe dominante juste soucieuse de ses bénéfices.

Le problème majeur de notre société c’est bel et bien le capitalisme. Ce n’est pas pour rien que nous avons choisit « capitalisme no future » comme slogan cette année. La norme, en régime capitaliste, veut que les périodes de crise représentent le moment de s’en prendre aux acquis sociaux, aux libertés quel soit politique, syndicale, mais j’y reviendrais plus loin et de remettre en question la politique social en même temps que la sécurité de l’emploi et le niveau de vie des travailleurs.

Les cas grave d’atteinte aux libertés que nous avons connu en ce début à genève sont intolérable, l’interdiction de manifester que nous avons connu le 31 janvier interdiction prononcée par un conseil d’Etat à majorité rose-verte et tout ça au nom de l’ordre public, la suspension par le conseiller administratif radical Maudet de l’autorisation qu’avait UNIA de récolter des signatures pour la pétition qui voulait la réintégration de Marisa Pralong injustement virée de la placette alors quel exerçait ses droits syndicaux, démontre l’arrogance de la classe dominante de ce pays envers les droits les plus fondamentaux.

Celles et ceux qui vous font croire qu’il est possible de reforme le capitalisme essaye de vous induire en erreur. C’est comme transformer un loup en agneau. Dans le capitalisme en crise, la fermeture des entreprises, le licenciement des travailleurs peut être pour le capitaliste, le meilleur moyen de sauver ses capitaux dans le but de les utiliser ailleurs, dans une activité économique plus rentable.

Apres le cadeau exorbitant fait à l’UBS par nos représentent au conseil fédéral et au conseil national, il est indispensable qu’une somme équivalente soit mise au services de la population, que ce soit pour le chômage, l’AVS,l’AI ou la formation. Toute aide de l’Etat pour l’économie doit avoir son pendent pour le social. Dans notre pays la justice social, la solidarité sont ils devenus de vain mots.

Il est temps dans ce pays à s’atteler à de profondes transformations qui permettront à notre pays de combattre avec succès la crise qui frappe le capitalisme et qui répondent aux exigences de libertés, de progrès, de justice et de sécurité.

Ces transformations radicales devront comporter la nationalisation des secteurs clés de l’économie, sous contrôle démocratique, avec une participation effective des syndicats, le renforcement du pouvoir des travailleurs dans l’entreprise, leur droit de regard, de contrôle et d’intervention à la direction et à la gestion de l’entreprise.

Si tout les salariés, les chômeurs, les précarisés de ce pays forment ensemble un vaste mouvement populaire nous pouvons parvenir à imposer de telles solutions.

Le moment est venu de nous unir pour dépasser ce système économique ou l’exploitation de l’homme par l’homme à été élevé en dogme. Comme le disait Karl Marx « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ».

rNe nous laissons plus endormir par le discours de la classe dirigeante de ce pays, rappelons nous que c’est le peuple qui fait l’histoire, pas des hommes providentiels, pas des prodiges.r

Déjà dans l’international on formulait cette idée « il n’est pas de sauveur suprême- ni dieu, ni césar, ni tribun - travailleurs, sauvons nous nous mêmes… »

Vive les travailleurs, vive le 1er Mai !!!