Comité de lutte pour les droits syndicaux aux TPG

animé par les trois syndicats actifs de l’entreprise SEV-TPG, Transfair-TPG et ASIP-TPG

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Vu les faits retenus, selon le procès-verbal du 12 avril 2007, à savoir :

Non respect du temps de travail et des instructions

4 janvier 2007

Le Directeur du service technique, responsable de 250 collaborateurs auxquels il entendait venir souhaiter la bonne année, a surpris Didier vers 11h15 le 4 janvier 2007 lisant le journal de l’entreprise des TPG.

Il s’est abstenu de tout commentaire et n’a pas montré des signes ostensibles de réprobation : normal puisque cette littérature est distribuée à tout le personnel – et qu’il est du devoir d’un délégué syndical que de l’étudier…

« Finissez seulement, Monsieur Burkhardt » et s’en suivit une discussion conviviale. Qui dura - puisque Didier attendait l’arrivée d’un autre véhicule sur lequel il devait intervenir, et que cet échange entre le syndicaliste et son directeur ne fut pas interrompu par l’arrivée du dit véhicule, mais par l’heure du repas.

Quand on discute avec son Directeur, on ne respecterait pas le temps de travail ? C’est pourtant lui qui s’est proposé de se rendre là où ON travaille.

Bien lui en a pris puisqu’il pourra témoigner que sa présence n’a pas interrompu une activité professionnelle « productrice » : Didier avait terminé le véhicule précédent, ensemble ils attendirent le suivant et durant la période considérée, ces deux lascards ont échangé sur leurs sujets de préoccupation essentiels, soit

  • Le remplacement des Volvos par des Mercedes, ou d’autres…
  • L’organisation du travail le week-end : Didier exprima que ce n’est pas le week-end et le moment où de nombreux engins ne sont pas mobilisés qu’il conviendrait de diminuer le nombre d’équipes effectuant l’entretien sur ceux-là…
  • Les problèmes financiers de l’entreprise, avec la perspective des diminutions de subventions cantonales…

Non seulement celui qui trouverait à se plaindre du partage de ce type de relations humaines serait un hypocrite, mais d’aucun pourrait qualifier de lâche son rapport trompeur des faits.

Ici l’omission du titre du journal en question « Le Reflet » devra être considérée par les personnes autorisées comme partiale, et destinée à induire en erreur les lecteurs de la Mesure disciplinaire.

Publié le vendredi 18 mai 2007 à 19:11 par Claude REYMOND