Comité de lutte pour les droits syndicaux aux TPG

animé par les trois syndicats actifs de l’entreprise SEV-TPG, Transfair-TPG et ASIP-TPG

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Attendu que

Vu la sanction disciplinaire prononcée le 5 novembre 2004

La pointeuse peut être nécessaire pour mesurer le temps de travail, mais elle reste un accessoire matériel attestant la présence du travailleur.

La pointeuse ne peut cependant pas mesurer l’implication ou l’intensité qu’il déploie un jour, une nuit, toute la vie….

Le principal dans un rapport salarié, c’est l’intelligence et la disponibilité du travailleur à suppléer - y compris au delà de l’horaire prescrit - aux carences de directives ou à satisfaire des besoins non formulés mais impérieux à une exécution du travail conforme aux intérêts de l’entreprise.

Alors pourquoi la Direction - dans le cas Didier - place-t-elle au dessus de tout un respect scrupuleux de l’horaire imparti si ce n’est pour mettre en doute le coeur et l’énergie que celui-ci a mis, et veut mettre encore, dans ses tâches ?

Mais rappelons que le reproche en la matière (Attendu en particulier que le non respect des directives et instructions en matière de pointage du temps de travail constitue un cas de récidive) fait référence d’une part à un lavage de vaisselle au sujet duquel nous avons déjà dit que « les équipes de maintenance qui travaillent le dimanche organisent elles-mêmes le repas de midi et cela tant pour des raisons pratiques, aucun restaurant n’est ouvert dans les environs, que par tradition » et d’autre part un défaut de pointage le 11 janvier 2007, mais dont la date ne fut finalement pas consignée dans la Mesure disciplinaire.

Nous n’allons pas faire l’économie d’apporter ici d’autres précisions.

Concernant la vaisselle

Didier a pu faire la preuve que - contrairement à ce que certains rapportent encore dans l’entreprise - lui-même et son collègue, après avoir lavé et rangé la vaisselle commune dans le tiroir de l’établi du milieu, connu de tous, ils n’ont PAS « continuer à boire des verres et à bouffer », mais au contraire ces deux travailleurs ont procédé à l’essai du véhicule sur lequel ils avaient changé un passage de roue.

Mais est-ce bien utile de faire une sortie suite à une intervention de carrosserie ?

Non, MAIS lorsque ce bus a été introduit ce dimanche matin pour cette intervention dans l’atelier de mécanique, Didier et son collègue avaient entendu un bruit suspect près de l’essieu arrière.

En semaine, la règle veut que le contre-maître remplisse un bon d’essai portant sa signature. Ce jour-là, le responsable présent - qui n’en n’avait jamais vu - ne s’est pas inquiété pour cette formalité : à raison, puisque le samedi et le dimanche l’usage ne l’exige pas…

Donc, sans autre procédure, suite au petit tour de l’après-midi, les deux mécaniciens ont monté l’engin sur le lift pour y resserrer le silenbloc de boîte de vitesses, vérifié le travail et rendu le véhicule pour l’exploitation.

L’ignorant, la Direction pouvait se croire fondée à formuler un grief majeur, mais dut admettre, qu’à part ces quelques minutes de vaisselle, les travailleurs n’avaient fait que leur devoir, ni plus ni moins !

Publié le vendredi 25 mai 2007 à 16:06 par Claude REYMOND