Comité de lutte pour les droits syndicaux aux TPG

animé par les trois syndicats actifs de l’entreprise SEV-TPG, Transfair-TPG et ASIP-TPG

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Attendu en particulier que le

Non respect des directives (des TPG)

constitue un cas de récidive

Sous ce titre, la Direction entend condamner des « infractions » relatives à la visite des locaux par des personnes non agréées et sur le pointage.

Après trois semaines d’investigations, nous n’avons trouvé AUCUNE directive qui fusse affichée depuis 1990 dans les locaux du service Technique concernant la visite des locaux par des tiers.

En matière d’horaires, les Notes de service portent sur les 3x8 des équipes de préparation, le service de la Voie, la ligne aérienne, les centres de maintenance, les horaires des électriciens et l’atelier du Bachet. C’est là, qu’il est dit que le pointage s’effectue en tenue de travail.

Ce que Didier a TOUJOURS respecté et de plus il n’a jamais eu d’arrivée tardive.

De toute façon, le respect de l’horaire, c’est faire 8 heures par jour. Tu commences deux minutes avant, c’est mis en compte. Tu dépasses de trois minutes ton horaire, c’est mis en compte. Tu pointes 1 minute après l’heure bloquée, on te déduit une minute. Et APRES ? RIEN.

Donc aucune publication de la Direction, aucune Directive, aucune Règle - d’ailleurs si elle eut voulu en rédiger et en promouvoir le respect, son premier devoir fut de les soumettre à l’examen des organisations syndicales, comme l’exige la loi sur la participation notamment.

Alors où est la faute ?

Non, mieux : quelle est la faute grave ?

On revient toujours sur cette histoire de vaisselle, lavée et rangée en habit de travail après la pause et après avoir timbré la reprise du travail.

Pour cela, Didier fut punit d’une mise à pied de trois jours, le syndicat a fait opposition mais n’a obtenu qu’un sursis pendant deux ans.

Il aurait fallu aller plus loin…

Par exemple en faisant vérifier par l’Office cantonal de l’inspection et des relations du travail si le local mis à disposition des travailleurs pour se sustenter le week-end présente toutes les caractéristiques exigées par la loi sur le travail, notamment.

Voir si l’entreprise ne devrait-elle pas indemniser d’une manière particulière le personnel qui travaille dans l’entreprise à un moment où la cafétéria n’est pas ouverte et où les restaurants alentours sont fermés ?

En effet, selon le Code des obligations, si l’ouvrier ne peut pas quitter sa place et qu’il doive se restaurer dans les locaux de l’entreprise, alors le temps de la pause est compris comme temps de travail. Dès lors, deux possibilités :

a) le temps de pause est payé en sus de l’horaire au salaire normal ;

b) le temps de pause compte comme temps de travail, il est compris dans l’horaire.

Bref, on serait peut-être arrivé à considérer que faire la vaisselle pour toute une équipe à deux pendant un quart d’heure une fois par semaine, cela consistait en un accommodement amiable entre les parties…

Publié le mardi 29 mai 2007 à 18:32 par Claude REYMOND