Comité de lutte pour les droits syndicaux aux TPG

animé par les trois syndicats actifs de l’entreprise SEV-TPG, Transfair-TPG et ASIP-TPG

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opération parapluie

le 19 juin s’est déroulée une action visant à sensibiliser les « chefs » TPG

En effet la Coordination de soutien a délégué une équipe de syndicalistes pour aller remettre aux « chefs » des TPG un parapluie SEV - afin qu’ils n’oublient plus à l’avenir la protection des délégués syndicaux -, ainsi que la liste des signataires de l’appel de soutien solidaire.

Nous avons informé la veille que nous nous inviterions à la cérémonie du 30e anniversaire des TPG par un courrier destiné aux trois personnes dont nous savions qu’elles prendraient la parole.

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Vers 18h45 le 18 juin, un des destinataires s’entretenait par téléphone avec le soussigné pour lui expliquer qu’il ne souhaitait une perturbation de la fête. Ce dernier suggéra de soumettre avant 22h une proposition dont l’acception permettrait de convaincre les personnes mobilisées pour le lendemain à 9h15 de renoncer à leur démonstration. Ce qui fut réalisé à 21h26

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Le président du Conseil d’administration n’était pas au rendez-vous, dès lors nous nous sommes mis en marche à l’heure prévue. Voir la galerie d’images

Les syndicalistes ont donc pu s’entretenir avec les invité-e-s des TPG, mais il ne fut pas possible de leur adresser à tous le message préparé à cet effet.

Pendant que nous écoutions les discours, l’avocat du SEV nous a communiqué la teneur de la réponse de l’avocat des TPG qui consiste en une offre pécuniaire puisque le Tribunal administratif ne peut pas imposer une réintégration…


Et c’est là tout le problème qu’on a dans ce pays, et pour lequel nos autorités sont tancées au niveau international !

Et c’est là où les représentant-e-s des travailleurs doivent constater des qualités de dissimulateurs chez certains chefs d’entreprise, chez certains élus du peuple, lorsqu’ils feignent de ne pas comprendre ce problème…

Ils ont joué la montre et nous ont envoyé des leurres.

N’auraient-ils pas été mieux inspirés de reconnaître la déficiente de notre droit national et de renforcer le crédit que l’on pourrait accorder à leurs compétences en déclarant

que si les syndicats prétendent qu’il s’agit d’un licenciement syndical et que leur Direction le conteste, ils souhaitent un examen du cas par le tribunal compétent,

qu’ils savent bien que leurs partenaires sociaux craignent que la Justice ne soit pas pleinement rétablie s’il s’avérait que ce licenciement ne dut pas être,

qu’ils veulent affronter l’avenir de manière sereine et donner un signe sans équivoque de leur bonne foi,

qu’en conséquence

ils seraient disposés à réintégrer ce mécanicien si les motifs de son licenciement ne devaient pas être retenus comme suffisants par le tribunal,

et – parce que dans le cas d’espèce cette personne fut représentant des travailleurs de l’entreprise – ils s’engagent à lui verser son salaire jusqu’à droit jugé par le-dit tribunal ?

Publié le mardi 19 juin 2007 à 19:05 par Claude REYMOND