Comité de lutte pour les droits syndicaux aux TPG

animé par les trois syndicats actifs de l’entreprise SEV-TPG, Transfair-TPG et ASIP-TPG

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Attendu que les faits retenus

Les faits … sont d’une grande gravité

S’appuyant sur des incidents dont tous n’ont donné lieu à aucune remarque particulière au moment des faits (entre le 21 décembre et le 4 janvier), la Directrice prétend que globalement ils sont d’une grande gravité.

Ce n’est pas sérieux : aucun n’a mis l’entreprise ou ses missions en péril, personne n’a été blessé, aucun des protagonistes ne s’est plaint à l’autre d’un manque de respect à son égard.

Qui de la Direction actuelle pourrait expliquer – pour les avoir vécus – les « problèmes » qui incitèrent les TPG à sanctionner Didier le 5 novembre 2004 pour avoir fait la vaisselle des 5 collègues de service un dimanche ?

Seul le Directeur technique pourrait le faire, puisque tous les autres ont quittés l’entreprise (et pas tous librement…).

Depuis il y a huit nouveaux membres à la Direction ; cette instance peut-elle ignorer les « malaises » qui traversent l’entreprise de bas en haut y compris sa tête et ne pas y remédier, puis légitimement user d’un droit de rappel alors qu’elle s’évite le devoir d’envisager des prescriptions pour une bonne gouvernance au présent ?

On nous rapporte qu’avant sa nomination en qualité de Directrice générale, Madame – à l’occasion de son anniversaire – s’était plue à organiser dans son service, dès 11h et jusque tard dans l’après-midi, une « petite » réception.

Généreuse, plusieurs furent égayés par ses verres de l’amitié. A un tel point, qu’une enquête fut menée et que l’hôtesse s’obligea à rembourser les TPG des frais de temps de travail non effectués par tous les collaboratrices et collaborateurs qui n’avaient pas respecté les « instructions et directives » usuelles en matière de badgage et d’horaires.

Ceci confirmerait-il l’adage « Mieux vaut être directrice des finances future directrice générale que syndicaliste futur licencié » ?

Quoiqu’il en soit, la hiérarchie n’a jamais pu présenter nulle part un refus caractérisé de directives - au demeurant inexistantes - ni de réitérés manquements de la part de Didier à ses devoirs…

et la haute Direction des TPG n’a pas pu faire mieux… que de nous exposer ses mirages comme de légitimes amalgames.

Publié le vendredi 18 mai 2007 à 19:18 par Claude REYMOND