L’Asip prône la division syndicale

Le refus de l’Asip de soutenir la mobilisation pour l’annulation du licenciement d’un délégué syndical pour des raisons pseudo-légales est fausse et incompréhensible en se basant uniquement sur les déclarations du directeur technique qui est juge et partie dans cette affaire.

Comment les dirigeants de l’Asip peuvent-ils accepter sans sourciller les déclarations du directeur technique prétendant que ce licenciement n’a rien à voir avec les activités syndicales de notre collègue Didier Burkhardt ?

Bien sûr, la défense « juridique » de Didier est assuré par un avocat mais est-ce que nous devons laisser faire sans réagir syndicalement ?

L’Asip ne fait-elle pas fausse route en prônant la division syndicale alors que les salarié-e-s des TPG subissent tous les jours des pressions tant à l’intérieur de l’entreprise (horaires exploitation - organisation du travail au secteur technique - suppressions de postes de cadres, etc.) qu’à l’extérieur (motion PDC demandant une baisse des salaires ; mise en concurrence des lignes transfrontalières, etc.)

Comment l’Asip peut prétendre défendre les intérêts des salarié-e-s des TPG tout en acceptant le licenciement d’un représentant du personnel ?

Plus que jamais, l’unité syndicale est nécessaire ! Espérons que les membres de l’Asip comprendront mieux que leurs dirigeants les enjeux qui se cachent derrière le licenciement d’un délégué syndical !

Signez et faites signer la pétition de soutien demandant l’annulation du licenciement de notre collègue !

Genève, le 16 mai 2007

affiche posée dans les ateliers

L’ASIP-tpg a publié une réponse dont on peut prendre connaissance sur son site. Mais nous l’avons aussi sauvegardée en PDF, fichier disponible ci-dessous…