Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

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question au candidat à la présidence de l’USS Paul RECHSTEINER

extrait du protocole du Congrès USS du 7 septembre 1998

lundi 7 septembre 1998 par Claude REYMOND

Claude Reymond, Union des syndicats du Canton de Genève : Il y quatre ans, j’avais questionné les candidat(e)s à la co-présidence de l’USS sur leurs intentions quant aux renforcements de cette dernière et plus particulièrement sur leur propension à renforcer le rôle et la prise en compte des unions syndicales cantonales. Tant Christiane et Vasco avaient déclaré souscrire à ces postulats et chacun à sa manière avait su nous inspirer confiance. Ils ne nous ont pas déçus. En effet, sous leur conduite, le Comité de l’USS a préavisé sur les propositions soumises à ce Congrès et très souvent les délégué(e)s ont adhéré à leurs recommandations. Paul, hier tu étais dans la salle, lorsque le Congrès adopta à l’unanimité le texte d’orientation sur la réforme de l’USS. Paul, tu as vu avec quelle sérénité la table présidentielle a amené les délégué(e)s à décider des modifications statutaires au terme desquelles le poids politique des représentant(e)s des unions syndicales cantonales passe de 3/28 à 3/47 au sein du Comité. Trois unions syndicales cantonales, celle d’Argovie avec 21’222 affilié(e)s, Bâle-Campagne avec 21’239 affilié(e)s, et celle de Berne avec 70’845 affilié(e)s, demandaient simplement le maintien de l’équilibre entre la force des représentants des fédérations et ceux des unions syndicales cantonales au sein de l’USS. Elles demandaient que les trois mandats des unions syndicales cantonales soient simplement pourvus de six voix. La direction de l’USS a recommandé le rejet de cette demande légitime et a même convaincu certain(e)s délégué(e)s d’intervenir pour contrer cette revendication pondérée. Tout à l’heure, la direction de ce Congrès s’apprête à faire voter des modifications statutaires qui réduiront de moitié l’expression des unions syndicales cantonales au sein du Comité. Paul, j’ai entendu le message que tu as livré à la télévision hier soir. Dans l’intérêt des travailleurs, négocier à satisfaction ou combattre. Ainsi tu me permettras cette question : Que devrait faire la direction actuelle de l’USS pour éviter que les nouveaux statuts contredisent le texte d’orientation déjà adopté sous chiffre 2, renforcement et intégration des unions syndicales cantonales au sein de l’USS, comme nulle personne honnête ne peut prétendre que 3 voix sur 47 est un statut supérieur à 3 voix sur 28 et que cela correspondrait à un renforcement ? Cette question n’est pas un piège.

Paul Rechsteiner : Claude Reymond hat wichtige Fragen aufgeworfen im Zusammenhang mit der Rolle der kantonalen Gewerkschaftsbünde. Ich kann ihm keine befriedigende Antwort geben, als dass es nicht vom Präsidenten allein abhängen wird, wie die Rolle der kantonalen Gewerkschaftsbünde aussehen wird. Du kannst aber versichert sein, dass mir die Bedeutung und die Rolle eines kantonales Gewerkschaftsbundes am Herzen liegt und dass ich diese Rolle auch ausbauen will. Jean-Pierre Petignat hat einen ganzen Strauss von Fragen aufgeworfen. Ich würde gerne etwas sagen über die Bedeutung der Geschichtsdebatte in der Schweiz. Es geht dabei nicht nur um Antisemitismus, nicht nur um die Rolle der Schweiz im 2. Weltkrieg. Es geht auch darum, welche Rolle die Gewerkschaftsbewegung in der Vergangenheit gespielt hat, wie die kämpferische Tradition der Bewegung der Arbeitnehmenden unterdrückt worden ist im kalten Krieg. Ich möchte nur darauf hinweisen, dass der Kampf gegen Antisemitismus ein Kampf ist, der uns auch beschäftigen muss gewerkschaftlich, weil er auch einen Zusammenhang hat mit dem Kampf gegen Fremdenfeindlichkeit, gegen Xenophobie. Wir müssen sehen, dass es im Interesse des Rechts-Bürgertums ist, diese Kampagnen zu führen. Dagegen müssen wir mit aller Entschiedenheit antreten. Was Jean-Pascal Delamuraz betrifft, so habe ich immer zum Ausdruck gebracht, dass er mir sehr am Herzen lag und dass ich auch grosse Sympathien zu ihm hatte, im Zusammenhang mit dem Arbeitsgesetz. Es ging jedoch zu weit und etwas musste gesagt werden im Interesse einer demokratischen Schweiz, als er zum Ausdruck brachte, dass die Forderungen um Wiedergutmachung von jüdischer Seite erst Antisemitismus produzieren würden. Diesem Gedanken aus dem Munde eines Bundespräsidenten musste man entgegentreten. Das ist eine fundamentale Angelegenheit. Noch eine kurze Bemerkung in Bezug auf die Rolle meiner Position als Mitglied der Parlamentes, der Sozialdemokratischen Partei. Ich habe in Bezug auf die 10. AHV-Revision immer die Position der Gewerkschaften vertreten, habe zu denjenigen gehört, die in einem frühen Zeitpunkt für das Referendum eingetreten sind. Auch in anderen Fragen habe ich die gewerkschaftlichen Positionen in der Sozialdemokratischen Partei vertreten. Ich hoffe, mit meiner Antwort zur Klärung der Fragen von Jean-Pierre beizutragen.

traduction google

Paul Rechsteiner : Claude Reymond a soulevé des questions importantes concernant le rôle des confédérations syndicales cantonales. Je ne peux pas lui donner une réponse satisfaisante, car cela ne dépendra pas du seul président, du rôle des fédérations syndicales cantonales. Mais vous pouvez être assuré que je me soucie de l’importance et du rôle d’une fédération syndicale cantonale et que je souhaite également élargir ce rôle. ...