Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

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Communication syndicom du 08-01-2017

Les sondages le montrent : chaque voix compte !

mercredi 8 février 2017

Au vu des sondages sur les votations, il y aura une course au coude-à-coude pour la réforme fiscale et la naturalisation. Leur issue est incertaine. Nous avons donc besoin de chaque voix pour déjouer une arnaque fiscale qui coûterait des milliards de francs et lancer un signal positif en faveur d’une Suisse ouverte et tolérante.

La RIE III menace le service public et désavantage les PME

Alors qu’un NON semble se dessiner de plus en plus clairement, les partisans de la RIE III se servent des PME pour mener campagne. Ils prétendent que la réforme profite aux PME et qu’elle permettrait de maintenir des emplois, ce qui, une fois de plus, est faux. LA RIE III privilégie surtout les actionnaires, qui tirent profit des bénéfices de multinationales et de grandes entreprises. Les PME sont désavantagées, car elles paient comparativement plus d’impôts que les grandes entreprises.

De plus, les pertes fiscales se chiffreront entre 3 et 5 milliards au minimum et menacent par conséquent les investissements dans la formation, la santé et la sécurité sociale. En outre, la qualité du service public est en jeu. Car ces nouveaux cadeaux fiscaux estimés à des milliards de francs devront bien être financés ! Par conséquent, il faut voter NON à la RIE III le 12 février prochain.

Informations complémentaires

OUI à la naturalisation facilitée de la 3e génération

La naturalisation facilitée pour la 3e génération devrait aller de soi. Elle concerne les enfants et jeunes adultes qui vivent depuis longtemps dans notre pays et dont les grands-parents déjà ont immigré en Suisse. La naturalisation devra continuer à être demandée et remplir de nombreux critères.

L’un des grands-parents au moins doit avoir immigré en Suisse et l’un des parents doit posséder un permis d’établissement, avoir vécu au minimum dix ans ici et fréquenté l’école obligatoire pendant 5 ans au moins. Accepter la naturalisation facilitée revient simplement à tenir compte de la réalité : les jeunes de la 3e génération sont aujourd’hui déjà des Bernois-e-s, des Genevois, des Lucernois-e-s ou des Vaudois-e-s.

« Nous disons OUI à la naturalisation facilitée des jeunes de la 3e génération, parce que la jeunesse est notre avenir. Les jeunes doivent avoir leur mot à dire et contribuer à construire le futur. Avec la naturalisation facilitée, nous encourageons et demandons la participation de la jeunesse et lui faisons confiance. »