Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève
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Rally in Geneva, Switzerland to Oust WIPO DG
https://www.youtube.com/watch?v=Yh7XhQTIXt8&feature=youtu.be
Je m’appelle Blaise CROUZIER et je viens exprimer le soutien de la Communauté genevoise d’action syndicale, dont les 21 composantes membres comptent plus de 38’000 affiliés dans le canton.
Nous sommes nombreux aujourd’hui pour défendre le respect de l’organisation du personnel de l’OMPI face à un employeur qui bafoue les droits des travailleurs et la Déclaration de Philadelphie de 1947.
La tentative du Directeur de l’OMPI d’imposer aux salariés de son institution un mode de désignation de leurs représentants est contraire au cinquième principe déclaré par l’Assemblée générale des Nations Unies : la reconnaissance effective du droit de négociation collective et la collaboration des travailleurs et des employeurs à l’élaboration et à l’application de la politique sociale et économique.
En Suisse, la Loi fédérale sur la participation de 1993 oblige l’employeur à s’entretenir avec la délégation des travailleurs librement élue, avec les représentants du syndicat ou de l’association du personnel s’ils comptent plus de 10% des effectifs.
Il est vrai que l’OMPI n’est pas un employeur soumis au droit du travail suisse, et non plus une Nation qui doit respecter les Droits universels et fondamentaux.
C’est pourquoi la CGAS regrette que le Conseil fédéral, sur la gestion des ressources humaines et sur les conditions de travail au sein de l’ONU et de ses agences spécialisées, n’ait pas convaincu les Nations Unies dans leur 67e session de donner suite à la 5e recommandation du rapport du Corps commun d’inspection de 2011.
Si cela avait été le cas, le Secrétaire général et les chefs de secrétariat des organes et programmes administrés séparément devraient appliquer au personnel de leurs entités respectives, les normes et les principes pertinents de l’Organisation Internationale du Travail.
La Constitution de ce canton stipule que les conflits sont réglés en priorité par la négociation ou la médiation, mais Monsieur le Directeur Francis GURRY ne semble pas connaître le sens de ces mots.
Parce que nous sommes nombreux et que nous sommes l’évidence de la liberté syndicale, nous devrons contraindre à meilleur entendement celui qui se dresse aujourd’hui comme un adversaire de cette liberté.
Vive la liberté syndicale et vive la solidarité syndicale internationale !