Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève
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Faudrait-il encore améliorer les profits du patronat ?
Malgré un travail toujours plus pénible et stressant, les salaires n’ont guère évolué, quand il n’ont pas été revus à la baisse ! Les seules augmentations connues sont celles du travail précaire (multiplication des stages lors de premiers emplois, explosion du travail temporaire, temps partiels imposés toujours plus fréquents), de la flexibilité horaire, des licenciements ou menaces de licenciement. Les conditions de travail n’ont cessé de se dégrader ces dernières années.
quand les bénéfices sont en hausse
La crise économique, le franc fort ou le tourisme d’achat brandis pour justifier les politiques de nos employeurs semblent toutefois miraculeusement épargner leurs bénéfices. 52 millions de francs pour Implenia qui refuse d’augmenter les salaires des maçons et qui multiplie les engagements via les agences temporaires ; 635 millions pour Givaudan ; 790 millions pour la Migros qui veut faire travailler les vendeuses et vendeurs jusqu’à 20h ; 6 milliards pour UBS...
et que l’austérité se renforce
Coupes dans le social, gel des subventions aux associations culturelles et sportives, à l’assurance maladie, aux prestations complémentaires AVS/AI, mais également augmentation du temps de travail et de l’âge de la retraite des femmes et diminution des rentes vieillesse pour tous, autant de mesures qui entraineront une dégradation sans précédent de nos conditions de vie.
Ces politiques vont nous précipiter dans une spirale d’appauvrissement. Tous seront frappés : les chômeur-euse-s, les bénéficiaires de prestations complé-mentaires et de l’aide sociale, les locataires, les salariés du privé comme du public, les handicapés, les femmes et leurs associations, les retraités, les patients des hôpitaux publics, des EMS ou des institutions sociales, les artistes et les milieux culturels, les élèves et apprentis et leurs parents, les étudiants, les défenseurs de l’environnement, les immigrés, les réfugiés, les milieux associatifs, les œuvres d’entraide, les associations d’aide au développement, etc.
Alors que le travail des salariés de la fonction publique produit des richesses pour la société, on persiste à prétendre seuls sont productifs les emplois qui procurent du profit aux entreprises !
NON à la troisième réforme de l’imposition des entreprises (RIE III)
Le point de départ est de supprimer la concurrence fiscale déloyale que la Suisse exerce en imposant les sociétés étrangères trois fois moins que les sociétés suisses (jusqu’à 7.5% au lieu de 24% à Genève). Ces statuts spéciaux doivent être abolis pour un taux unique. Mais les milieux financiers et patronaux en profitent pour exiger un taux si bas que les pertes l’Etat républicain se chiffreront en milliards !
Si le taux d’imposition sur les profits des entreprises est de la compétence des cantons, le cadre général est fixé au niveau fédéral. Ainsi les Chambres fédérales s’apprêtent à adopter une série de déductions fiscales dont profiteront pour l’essentiel les grandes entreprises :
Et les pertes pour la Confédération sont évaluées à 5 milliards de francs par an...
La gauche, la CGAS et les syndicats de la fonction publique demandent la suppression du « bouclier fiscal » et des recettes nouvelles pour éviter une perte accrue de substance vu que les impôts ont déjà été trop réduits à Genève.
Les citoyennes et citoyens de Genève se prononceront le 5 juin sur les coupes budgétaires dans le social, la santé, la culture et les associations, aussi >
la réponse doit être la mobilisation et une participation massive des citoyen-ne-s aux votations
Ville de Genève : 2 X NON aux coupes dans le social et la culture
Pour une société plus juste : OUI au revenu de base inconditionnel
Réforme LAsi : NON au démantèlement du droit d’asile