Communauté genevoise d’action syndicale

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8 novembre avec Micheline Calmy-Rey

lundi 30 octobre 2006 par Claude REYMOND


à voir la première page de la Tribune de Genève ce jour-là, on pouvait imaginer que ce journal aurait permis à ses lectrices et lecteurs d’aller directement entendre la ministre et se faire leur propre point de vue.

Mais non, la Tribune ne dira nulle part dans son édition du 8 novembre 2006 où Madame Calmy-Rey s’exprimera... Que des titres raccoleurs dans les pages intérieures avec des jeux de mots, qui une fois de plus discréditent celles et ceux qui portent des projets ou expriment des idées que l’équipe rédactionnelle de ce journal rejettent...

« Dire les choses comme elles sont », Quelle gageure !

une de la TDG

PS:

Très politique en effet que le poids des mots, des titres et des
photos. Quel en est le but ?

Selon moi il s’agit justement d’en noyer le sens, de "gauchir" le
message, c’est-à-dire de dicter le parcours mental du lecteur, et
dans ce cas d’introduire le soupçon sur l’acteur du message.

Que signifie, notamment, le terme "forcing" pour parler de la
campagne d’information et de débat citoyen voulus par la conseillère
fédérale Calmy-Rey ?

Cette façon très étudiée, délibérée, de court-circuiter certains politiciens en introduisant des mots chocs qui empêchent la réflexion, qui obligent à une lecture émotionnelle et qui dénaturent l’information n’est pas nouvelle.

On introduit ainsi le maximum de confusion pour faire ensuite passer
les slogans des publicistes de la droite.

C’est le choix de la confusion, du prémâché approximatif, des préjugés archaïques et autres stéréotypes, qui font le lit de la démagogie aux dépends de la réflexion citoyenne.

On casse LE POLITIQUE tout simplement.

Oui, c’est une vraie gageure de dénoncer cette cuisine
antidémocratique !

Chantal Woodtli