Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

Rue des Terreaux-du-Temple 6 - 1201 Genève

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samedi 1er mars > Berne à 14h30 = MANIF NATIONALE

pour le droit de toutes et tous à vivre dignement en Suisse

mercredi 26 février 2014 par Claude REYMOND

Un car gratuit, organisé par UNIA, partira de Genève à 11h00.

Rendez-vous à 10h30 à la Place des XXII Cantons.

Inscriptions par mail : manif1mars@gmail.com jusqu’au jeudi 27 février.


La victoire de l’UDC rappelle l’urgente nécessité de s’unir et se mobiliser.

Le résultat du 9 février dernier confirme l’existence d’un racisme répandu en Suisse. La droite nationale a une longue tradition d’initiatives xénophobes qui érigent systématiquement l’étranger en bouc émissaire de tous les problèmes du pays.

Il serait toutefois réducteur d’analyser ce vote comme résultant unique- ment du racisme. Il a aussi souligné l’existence d’une détresse sociale et d’une colère populaire légitime. Une part toujours croissante de la population voit ses conditions de vie se détériorer. La sous-enchère salariale s’étend et se généralise,les prix des logements s’envolent toujours plus... Si ces problèmes sont une réalité, la responsabilité n’en incombe pas aux immigré-e-s mais au patronat qui exploite la misère (des étranger-e-s et des suisses). L’establishment politique, loin de ces préoccupations, a fait campagne en bloc avec les milieux économiques pour défendre la compétitivité suisse. En clair, il a défendu la vision capitaliste de l’étranger : une main d’œuvre bon-marché et facilement exploitable.

La division des classes populaires joue le jeu des exploiteurs qui ont utilisé la crise économique pour passer à l’offensive dans toute l’Europe. Les immigré-e-s ne sont pas les seuls visés ; on constate également une attaque contre toutes les catégories précaires.

L’urgence est donc à l’unité pour défendre les droits sociaux et démocratiques de toutes et tous. Mobilisons-nous pour battre en brèche les fausses solutions amenées par ceux qui sont aujourd’hui responsables du problème.

Dans de nombreux cantons des mobilisations spontanées ont eu lieu le soir même des votations. A Genève une manifestation nocturne s’est récemment déroulée à travers les Pâquis. Si ces premières réponses sont encourageantes, elles resteront inefficaces sans une véritable mobilisation nationale.

Pour porter plus haut la voix de la contestation mobilisons-nous toutes et tous à la manifestation nationale samedi 1er mars à Berne.