Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

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Tous et toutes à la manif à Berne du 21 septembre 2013

vendredi 30 août 2013 par Claude REYMOND

Les salaires des personnes avec un apprentissage ont fait du surplace ces dernières années. Le loyer et la caisse-maladie mangent toujours plus le budget des ménages. Et les gouvernements de droite imposent maintenant des programmes d’austérité à leurs citoyennes et citoyens, ainsi que des baisses des salaires et des rentes.

Mais la résistance s’étend, car celles et ceux qui ont créé le bien-être ne doivent pas en être privés.

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Halte au vol des rentes !

Partout dans le pays, les rentes du 2e pilier sont sous pression. Les CFF veulent introduire une rente variable. Et le Conseil fédéral propose même la plus grande baisse de rentes de tous les temps : il veut baisser de 12 % les rentes du 2e pilier. Il met aussi en jeu la compensation du renchérissement dans l’AVS et veut relever à 65 ans l’âge de la retraite des femmes. Ce sont les assurances qui en profiteront, parce qu’elles veulent faire encore plus de profits avec la prévoyance vieillesse.
Mais la résistance s’étend, contre la baisse des rentes du 2e pilier, contre la suppression de la compensation du renchérissement, contre le relèvement de l’âge de la retraite des femmes, contre la diminution de la contribution de la Confédération à l’AVS, contre le financement antisocial de la prévoyance vieillesse...


Halte au dumping salarial !

Nombre de personnes avec un apprentissage ne gagnent en termes réels pas plus aujourd’hui qu’il y a dix ans, alors que le coût de la vie a augmenté. Certains gagnent même moins que 4000 francs en travaillant à plein temps. Et la pression sur les salaires s’accentue, aussi pour les salarié(e)s ordinaires. Des patrons sans scrupules font pression sur les salaires de leur personnel. Et au lieu de mettre fin à leurs agissements avec des salaires minimums, des conventions collectives de travail et des contrôles, le Conseil fédéral, les gouvernements cantonaux et les partis de droite font obstacle à une vraie protection des salaires. On a promis à la population que les salaires seraient protégés. Cette promesse doit être tenue.

Mais la résistance s’étend, nous nous battons pour un automne salarial équitable, contre les profiteurs, pour la protection de nos salaires au moyen de mesures d’accompagnement efficaces, pour l’inscription d’un salaire minimum dans la Constitution et pour que l’égalité salariale entre femmes et hommes avance.

Non à la journée de travail de 24 heures !

Les conditions de travail aussi sont menacées. Le Parlement veut banaliser le travail de nuit et du dimanche. Certains veulent pouvoir faire des achats 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Ce qui va commencer avec les magasins des stations-service sera bientôt possible dans tout le pays : la journée de travail de 24 heures.
Mais la résistance s’étend, nous combattons dans les urnes pour que les travailleurs et travailleuses n’aient pas à être disponibles 24 heures sur 24.




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