Coopération Nord-Sud : le ni oui ni non de la FGC

Benito Perez

DIMANCHE 30 SEPTEMBRE 2012

Déçue mais pas amère. La Fédération genevoise de coopération (FGC), qui regroupe une cinquantaine d’ONG, s’était fortement investie dans le processus constituant. Au sein de la FAGE (Fédération associative genevoise), le lobby de la coopération Nord-Sud défendait la nécessité de donner rang constitutionnel à l’engagement du canton en faveur de la solidarité internationale – aujourd’hui inscrit dans la loi. Il y ajoutait l’idée d’un engagement de l’Etat en faveur du commerce équitable et de la sensibilisation/éducation au développement. Le mouvement associatif avançait en outre la notion de « cohérence » des politiques publiques en matière de développement durable, une idée potentiellement subversive dans un canton qui ne cesse d’attirer des transnationales pas toujours très « propres ».

Au final, le bilan est maigre mais symbolique, puisque le projet soumis au peuple contient un article 146 mentionnant la « solidarité internationale », « la protection et la réalisation des droits de l’homme (sic), la paix, l’action humanitaire et la coopération au développement ». Divisée sur l’appréciation du résultat, la FGC a renoncé à donner une consigne de vote.