Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

Rue des Terreaux-du-Temple 6 - 1201 Genève

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l’Esclavage domestique s’affiche

jeudi 1er avril 2010 par Claude REYMOND

Du 31 mai au 20 juin 2010, Genève présente une campagne d’affichage sur le thème de l’esclavage domestique. Les affiches sont disséminées dans toute la ville et visibles également dans leur totalité au sein de l’Arcade d’information de la Ville de Genève, Pont de la Machine. Ce projet a déjà été présenté dans plusieurs villes du monde. A Genève, il est coordonné par l’association Imaginaid, soutenu par la Ville de Genève et la CGAS constitue le relai d’information local sur le sujet.


La CGAS est très heureuse de l’initiative de la Ville de Genève et se plaira à collaborer avec tous les organismes qui interviennent en faveur des personnes du secteur de l’économique domestique.

Au sein du mouvement syndical, sont parties prenantes au quoditien de la problèmatique :
 
Syndicat sans frontières - eldp - syndicat des employés locaux et des domestiques privés des représentations diplomatiques et organisations internationales
p.a. Monsieur Ahmed FILALI // 021 731 27 28
rue Chandieu 1
1202 Genève
 
Syndicat interprofessionnel de travailleuses et travailleurs
secrétariat et comité
16, rue des Chaudronniers
case postale 3287
1211 Genève 3 // Giangiorio GARGANTINI // 022 818 03 00
 
Monsieur Jamshid POURANPIR // 079 827 86 27
chemin Surinam 5
case postale 288
1211 Genève 13
 
SSF « canal historique »
Monsieur Luis CID
avenue Wendt 10
1203 Genève // 022 344 58 59
PDF - 1.7 Mo
2010-09-06vdg_imaginaid_exposition_Esclavage_Domestique-re6564.pdf

Dans son documentaire, le photographe français Raphaël Dallaporta s’est intéressé à une conséquence souvent ignorée du trafic d’être humains : l’esclavage moderne.

Les images froides et distantes de façades d’immeubles prises méthodiquement à Paris et en Ile-de-France par le photographe, viennent en contrepoint des textes écrits par Ondine Millot pour figurer ces souffrances muettes et invisibles. Les textes décrivent les faits qui se sont produits à l’adresse exacte des habitations photographiées. Ils confrontent les lecteurs à la cruauté de ces situations de servitude et nous incitent à appréhender les réalités dérangeantes que peut cacher l’ordinaire des façades.

La dénonciation entreprise par Raphaël Dallaporta de ces situations insupportables où une personne réduit l’autre à l’état de chose tire sa profondeur de la distance que conservent ses photographies et de son refus de verser dans le sensationnalisme. Grâce à cette démarche, Esclavage domestique fait œuvre de témoignage contre la banalisation des inhumanités quotidiennes.

Les prénoms ont été modifiés pour préserver l’anonymat des personnes concernées.

Raphaël Dallaporta, photographies
Ondine Millot, textes
Tom Ridgway, traduction
Kummer & Herrman, design
NPN Drukkers, impression