Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

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Procès verbal de l’assemblée générale du 25 novembre 2009

jeudi 3 décembre 2009 par Claude REYMOND

Ordre du jour proposé :

  1. Ouverture de l’AG par la présidente
  2. Rapport des activités de l’association par la secrétaire
  3. Rapport des comptes par le trésorier, montant de la cotisation
  4. Elections du comité
  5. Divers, avec questions et informations des participant-e-s.

Présents : Julie Duchatel, Charly Barone, Chantal Woodtli, Claude Reymond

Excusés : Albert Rodrik, Bettina Ryser, Melik Ozden, Lilianne Maury-Pasquier, Albert Anor

La présidente ouvre la séance à 20h10

1. L’ordre du jour est accepté.

La présidente remercie la secrétaire et le trésorier des activités lancées et de leur réactivité au sein de l’association.

2. Activités

Charly se demande si l’appellation de l’association est adéquate ou s’il ne serait pas nécessaire d’être plus général afin d’obtenir un plus large soutien sur nos activités, et les étendre à d’autres catégories de la population guatémaltèque, voire à d’autres pays de la région qui connaissent les mêmes situations.

Pour Claude le nom correspond à ce pourquoi l’association a été créée et pour satisfaire aux demandes des camarades de Nueva Linda.

Charly précise qu’il faudrait élargir nos buts notamment à cause des graves problèmes posés par la question hondurienne et son influence sur l’oligarchie guatémaltèque. Les anciennes PAC se sont remobilisées aux côtés des propriétaires terriens... Il faudrait donc élargir la solidarité aux paysans et indigènes, à tout le peuple du Guatemala. De plus, nous nous sommes déjà engagés sur d’autres actions plus larges comme l’exploitation minière en favorisant la projection du film de Grégory Lassalle à « Filmar en America latina », film consacré aux résistances à l’exploitation minière des transnationales.

Dans les relations à relancer, il faudrait contacter « Solifonds » intéressé à l’Amérique latine.

Claude est d’accord d’entendre cette demande et de la faire exister dans l’espace public, par exemple en ajoutant une ligne sous le logo km207 qui dirait « en solidarité avec les paysans et indigènes du Guatemala ».

Julie note toutefois que nous sommes une petite équipe. Il s’agit de ne pas de perdre de vue le soutien à la communauté Nueva Linda et de renforcer le groupe CODECA.

Selon Claude, le concept de l’association est déjà assez large pour soutenir toutes les revendications, y compris celles des non-indigènes ; mais dans ce cas, de telles activités doivent être portées par d’autres personnes que les membres actifs actuels de Km207, et il nous faudra les intégrer d’une manière ou d’une autre.

Julie n’est pas d’accord car dans l’immédiat nous devons avant tout mener à bien ce projet de renforcement et vu son expérience avec un groupe de femmes palestiniennes, il n’est pas simple de rendre des comptes comme l’exige le Département des institutions. Il vaudrait mieux attendre un an avant de prendre d’autres initiatives.

Claude insiste sur le fait qu’on a déjà eu l’occasion de faire une liaison avec le « Jardins des disparus » à l’occasion de l’Hommage à Hector Perez Reyes le 31 août 2009, sur la Place des Nations, ainsi que pour la ratification par la Suisse de la Convention contre les disparitions forcées. Il a également pu faire distribuer aux fédérations de l’Union syndicale suisse (USS) et aux unions syndicales cantonales la pétition en français et en allemand, communication appuyée par un soutien du Comité directeur. Et le 24-11-2009 le Conseil national a accepté une motion qui engage à activer la ratification. Cela montre que les membres de Km207 peuvent porter ses préoccupations au-delà des seules motivations de sa constitution.

Claude propose ainsi une nouvelle instance, qui serait placée dans nos statuts sous le comité et l’assemblée : un groupe de solidarité ouvert aux immigrés guatémaltèques – et de leurs sympathisant-e-s - qui souhaiteraient s’appuyer sur notre association pour consolider leurs conditions d’existences ici et débattre ou définir des concepts pour leur retour au pays, ou pour soutenir leurs proches restés là-bas.

Pour Charly, il faut associer les personnes d’Amérique latine résidant ici et demander leur opinion. Car ce qui se passe au Guatemala concerne l’ensemble de l’Amérique latine.

Nous sommes trop spécifiques et peut-être que certains ont envie de participer et d’ouvrir à d’autres propositions.

  • Julie est d’accord pour rajouter une phrase explicitant le nom de l’association : « En solidarité avec les paysans et indigènes du Guatemala »


L’AG décide de :

  • suggérer lors d’une prochaine assemblée d’adjoindre une instance intermédiaire, pas nécessairement des membres de Km207 Guatemala-Suisse, pour favoriser des rencontres et
  • de recueillir notamment des informations de UITA pour les questionner sur la situation des paysans au Guatemala.


Claude rappelle que le Département des institutions du canton de Genève nous fait obligation de rendre un rapport financier et narratif sur le projet financé (25.000 francs). Ce budget doit être mêlé aux autres sources de financement qui poursuivent au Guatemala le même but (le Collectif de Paris, les contributeurs de Belgique, d’Autriche, du Pays basque). Nous devrions inviter les destinataires de « nos » fonds à tenir une comptabilité agrégeant toutes les sources de financement, tout en spécifiant bien l’affectation de chacune d’elles - ce qui permettrait de déterminer le pourcentage de l’aide attribuée par chacun, Genève comme les autres. Ce faisant, nous disposerions d’éléments comparatifs qui pourraient inciter les différents contributeurs à réexaminer leurs efforts, ou convenir de soutenir des projets de plus grande envergure.

Parce que nous ne pourrons pas raisonnablement tenir une comptabilité particulière relative aux seuls fonds mis à disposition depuis Genève, avec des pièces justificatives libellées en espagnol et dans une monnaie qui nous est étrangère, parce qu’il est plus judicieux que ce soit des guatémaltèques rémunérés pour établir la comptabilité plutôt que des miliciens bénévoles en Suisse, il faut aussi rendre attentif nos amis au Guatemala à l’obligation d’utiliser une partie des fonds qui leur ont été mis à disposition pour la production du rapport que nous devrons présenter à nos autorités.

S’agissant des originaux, on peut imaginer qu’ils soient remis à l’examen des autorités genevoises temporairement et contre accusé de réception, mais ils devront être restitués à CODECA dans la mesure où la comptabilité générale doit pouvoir être contrôlée par tous leurs partenaires in situ.

  • Il est décidé que le secrétariat écrira à Cynthia, du Collectif Guatemala français, pour qu’elle prenne en charge la rédaction du rapport informatif et le rapport financier (en incluant les frais dus aux rapports précités).


3. Comptes de l’association

Les écritures ont été saisies par le comptable-collaborateur de la CGAS. Le trésorier précise que les cotisations ont été distinguées des dons. La présidente règle sa cotisation de 30 francs, laquelle restera inchangée pour 2010. Les BVR de cotisations 2010 seront envoyés avec le PV de l’assemblée du 25 novembre d’ici au 15 décembre de cette année.

  • Approbation des comptes arrêtés au 30 octobre 2009 : l’organe de contrôle n’a pas été désigné, mais après présentation par le trésorier des comptes et l’examen sommaire du classeur des pièces justificatives, l’assemblée - de 4 personnes, toutes appartenant au comité - accepte les comptes.
  • Le comité s’obligera à porter à l’ordre du jour de la prochaine assemblée la désignation de l’organe de contrôle.


Charly demande si nous avons envoyé des rappels de cotisations.

Claude rappelle que Km207 n’a pas véritablement statué sur des demandes d’adhésion, mais que nous avons reçu de nombreuses personnes plusieurs versements depuis notre constitution. En tant que trésorier, il a considéré que toutes les personnes qui avaient au moins versé 30 francs voulaient devenir membre. Donc des rappels ne seront possible que pour le prochain exercice partant du fait que nous pouvons compter à ce jour sur 25 membres – soit toutes celles et ceux à qui il faisait parvenir hier en PDF et par messagerie électronique notre bilan + compte d’exploitation + livre des comptes.

Il propose qu’on remercie les personnes qui ont cotisé et que dans un prochain courrier l’on demande aux autres qui ont manifesté un intérêt pour Km207 si elles sont la volonté d’adhérer à l’association pour l’exercice 2010.

4. Election du comité

Claude propose que Julie poursuive son mandat à la présidence et Charly Barone à la vice-présidence. Julie demande que Claude continue son mandat comme trésorier et Chantal comme secrétaire.

L’assemblée réélit son comité.

5. Divers

Claude propose que le prochain ordre du jour, après le point sur 1. l’adoption de l’ordre du jour et du procès-verbal, comporte en point 2 « une information des participants » et en 3 la partie statutaire avec les rapports et les élections.

Alors que l’AG va se conclure à 22 heures, trois étudiantes d’Amérique du sud sont arrivées : une d’Argentine, une de Colombie et une du Guatemala, cf. liste des présences.

Elles sont très motivées pour faciliter la mise en place au Guatemala d’une expertise suisse sur la pollution des eaux par du mercure, problème vital pour les populations qui se trouvent aux alentours de la mine d’or Marlin de la Goldcorp. Ce suivi a été - notamment - demandé par les deux délégués guatémaltèques, représentants des populations du lieu d’exploitation, arrivés les 18 et 19 novembre avec le cinéaste et délégué Grégory Lassalle au festival « Filmar en America latina ». C’est à la suite de la projection du film de G.L. que nous avons rencontré ces étudiantes.

La présidente se retire et confie la direction des débats à Charly vers 22h30.

Nous sommes tous d’accords de confier ce dossier à l’instance proposée précédemment, et Claude ajoute que les personnes du groupe de solidarité ne pourront pas utiliser la référence Km207 sans que l’une ou l’autre des personnes du comité n’y ait souscrit. Le nom de laquelle sera mentionné à côté de celui des auteurs.

Une des jeune femmes préparera avec notre secrétaire une première écriture à une spécialiste guatémaltèque de l’eau (Elisa Colomb), laquelle sera traduite par une seconde dont c’est la tâche de prédilection.

Claude pense que les compétences des SIG pourraient être sollicitées, il s’agira ensuite de trouver un financement pour le voyage de son collaborateur. Et peut-être faudra-t-il rendre visite à l’ambassade du Guatemala à Berne pour obtenir la reconnaissance de l’opportunité des prélèvements + la protection et sécurité requises au procédé.

Un rendez-vous est pris entre la secrétaire et l’une de trois étudiantes.

Claude conclut la soirée en soulignant que le souhait de Charly d’étendre la solidarité a été entendu et accompli ce soir-même !

Séance levée vers 23h45.

PV de la secrétaire le 26 novembre 2009