Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

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2009-11-28 = les syndicalistes à 13h30 devant l’entrée du Parc des Bastions

vendredi 27 novembre 2009 par Claude REYMOND

La Conférence ministérielle de l’OMC qui se tiendra prochainement à Genève a pour programme de renforcer encore une fois les mesures de « libéralisation » qui ont engendré
 
Crises alimentaire, économique, sociale, climatique…
Faillite globale du système !

alors qu’il faudrait changer de cap comme la plate-forme CGAS contre la crise que nous avons adoptée ce printemps le revendique.

Le comité CGAS avait décidé que notre communauté s’engagerait en faveur de la manifestation du 28-11-2009 et le Bureau a décidé de donner rendez-vous aux collègues du mouvement syndical à 13h30 devant l’entrée du Parc des Bastions.

 


Le « libre » échange de l ’OMC : toujours la loi du plus fort !

Trente ans de politiques néolibérales et de mondialisation n’ont fait qu’accroître de manière intolérable les inégalités : misère et famine au Sud, chômage et précarité au Nord, inégalités entre hommes et femmes partout. Nous sommes précipités dans la plus grave crise économique depuis 1929.
L’OMC promet de nous en sortir... en poursuivant sur la même voie : la libéralisation du commerce mondial. Augmenter cette « libéralisation » des échanges durcirait la concurrence, éliminerait nombre de petites entreprises et exercerait une pression accrue sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail, mais aussi sur les budgets publics et la sécurité sociale.

Par ailleurs, la libéralisation de la circulation des marchandises et des capitaux va de pair avec la multiplication des entraves multiples à la libre circulation des personnes et avec la violation de leurs droits fondamentaux.
La libéralisation des marchés agricoles ne renforce que l’agrobusiness, appauvrit les petits paysans, empêche toute souveraineté alimentaire, et aggrave la crise alimentaire mondiale.

Enfin, au nom de la concurrence, l’OMC justifie le démantèlement des services publics, ouvrant ainsi la porte à leur privatisation, ainsi que l’élimination des normes et règlements protégeant les salariés et plus généralement les populations.