Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève
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Depuis quelques semaines, les actions du syndicat Unia s’étaient tues devant les portes de l’entreprise Manor. Afin de trouver une issue au conflit, le syndicat Unia avait sollicité l’intervention du Conseil d’Etat genevois sous la forme d’une médiation.
L’entreprise Manor, qui avait licencié en février la présidente genevoise du syndicat Unia (Mme Marisa Pralong) en raison de ses activités syndicales, avait accepté, début avril cette proposition de médiation.
Mercredi 29 avril et après plusieurs entretiens, le médiateur, M. Dominique Föllmi (ancien président du Conseil d’Etat genevois), a dû communiquer au syndicat Unia l’impasse dans laquelle se trouvait la médiation en raison de l’intransigeance de Manor refusant toute concession.
L’entreprise Manor a même refusé de prolonger le délai de congé de Mme Pralong (fixé au 30 avril) pour donner une chance à la poursuite de la médiation.
Le syndicat Unia regrette l’échec de cette médiation et dénonce l’attitude scandaleuse de Manor qui, après avoir accepté d’entrer en médiation, a volontairement saboté toute possibilité de trouver une issue au conflit. Cette attitude témoigne non seulement du peu d’attachement de l’entreprise pour les droits syndicaux, mais aussi d’un manque de respect vis-à-vis des autorités du canton de Genève qui avaient, de bonne foi, offert leurs services pour trouver une solution. Au cours de la médiation, l’entreprise Manor a continué ses discriminations et intimidations vis-à-vis du personnel syndiqué de l’entreprise. Aucune avancée n’a d’ailleurs pu être faite dans la demande de création d’une commission du personnel dans le magasin de la rue Cornavin qui emploie pourtant plus de 900 employés.
Devant prendre acte de l’échec de la médiation, le syndicat Unia va reprendre sa campagne publique en vue de garantir l’exercice des libertés syndicales chez Manor. En ce sens :
Nous vous proposons donc de réactiver le comité de soutien avec une prochaine séance :
Mercredi 6 mai à 12h30
Au local syndical Unia de la rue Necker 17
Je vous propose l’ordre du jour suivant :
1) Point de la situation
2) Actions possibles
3) Perspectives relatives à Marisa
En attendant, je me réjouis de vous revoir lors du défilé du 1er mai.
Avec mes meilleures salutations, Joël Varone.