pour que cesse l’impunité

en matière d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées, tortures

ou autres dénis des droits fondamentaux

p.a. CGAS - Rue des Terreaux-du-Temple 6 - 1201 Genève - phone +41 22 731 84 30 fax +41 22 731 87 06

2008 dans l’ombre

mercredi 5 septembre 2012 par Claude REYMOND

2008-04-08 = CGAS communique à l’interne CUA

article de Managua/Nicaragua qui date du 10 mars 2007,
soit peu avant la "démission" du Chef de la PNC relate que

"Deux frères, "assistants" de la Police Nationale Civile du Guatemala
ont été blessés dans un attentat perpétré par des tirs sur une route
du sud de la Capitale, a informé le directeur de l’Institution Erwin
Sperisen. Le fonctionnaire a expliqué que l’attaque armée contre les
frères Danilo et José Luis Benitez a eu lieu la nuit de jeudi sur la
route qui relie les villages de Barcenas avec Antigua à quelque 36 km
au sud de la capitale.

"Ils ont été attaqués avec des armes à feu, un autre véhicule s’en
est mêlé. Ils ont repoussé l’attaque, a indiqué le chef de la police.
Sperisen a précisé que les gilets pare-balles leur ont sauvé la vie"
parce qu’ils étaient attachés sur les sièges du véhicule dans lequel
ils voyageaient.

Selon le directeur de la Police nationale civile, les frères sont des
conseillers de la PNC en matière d’intelligence et de contre-
intelligence. Il a reconnu que les frères Benitez étaient sous les
ordres du sous-chef de la Division d’investigation criminelle (DINC)
de la PNC, Javier Figueroa, qui vendredi dernier a renoncé à sa
fonction et est parti au Costa Rica où il reste en tant que touriste.
La démission de Figueroa a été donnée deux semaines après que trois
députés salvadoriens et leur chauffeur ont été brutalement
assassinés, et que 4 membres de laDINC ont été exécutés dans une
prison de haute sécurité où ils se trouvaient détenus.

Dans un travail journalistique publié le jeudi, le même jour que
l’attentat, on assurait que les frères Benitez Barrios avaient
participé en septembre dernier à l’assaut des forces de sécurité à la
Prison de Pavons, la plus importante du pays, sans qu’ils fassent
partie de la Police Nationale Civile .

Ces informations sont importantes pour le fond, d’autant
plus que dès l’assassinat des députés salvadoriens, le FBI a assisté
les enquêteurs guatémaltèques, d’où - supposition - les
évictions du Ministre de Gobernacion Carlos Vielmann ,et dans son
sillage du Chef de la Police Nationale Civile.


2008-04-28

entretien avec Monsieur Eric SOTTAS, Directeur de l’OMCT, qui indique être tout a fait disposé d’une part à faire office de contact avec Monsieur Manfred NOWAK, rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, aux fins d’obtenir de celui-ci une intervention dans notre affaire, permettant à la justice genevoise de se convaincre de ce que ce dossier entraîne également l’application de la convention contre la torture.

A cet égard, l’OMCT est également à même de nous fournir des informations plus détaillées sur la situation ayant régné au Guatemala entre 2004 et 2007, notamment sur la police nationale.

Nous temporisons avec le Parquet pour éviter qu’une décision trop hâtive soit rendue avant que nous ayons pu compléter le dossier, le cas échéant, pu faire entendre des témoins et parties civiles.


2008-05-26

Nations Unies
Conseil des Droits de l’Homme
groupe de travail sur l’Examen périodique 
deuxième session
Genève, 5-16 mai 2008
A/HRC/WG.6/2/GTM/2
10 avril 2008

page 7 

paragraphe 12

en 2006, la Haut-Commissaire a indiqué que le Bureau du Haut-Commissarait au guatemala avant reçu des renseignements faisant état de la participation directe d’agents de sécurité de l’Etat dans des exécutions extrajudiciaires et fait observer que la responsabilité indirecte de l’etat était également engagée du fait de l’assentiment d’uun certain nombre de ses agents. La Haut-Commissaire a déclaré que la participation directe de membres de forces de police dans l’exécution extrajudiciaire de trois membres salvadoriens du Parlement centraméricain et de leur chauffeur puis la mort des auteurs présumés de ces meurtres pendant leur détention dans la prison de haute sécurité d’El Boqueron avaient fait apparaître au grand jour l’existence de structures organisées opérant au sein de diverses institutions de l’Etat et commettant de graves violations des droits de l’homme. Ces structures étaient utilisées par les réseaux criminalisés, les trafiquants de drogues et d’autres groupes puissants. De telles affaires montraient en outre qu’elles agissaient avec l’aide ou la tolérance de hauts fonctionnnaires du Ministère de l’intérieur et de la police civile nationale. 58.

paragraphe 13

...en 2006 le Comité contre la torture s’est lui aussi déclaré préoccupé par les allégations, entre autres, de "nettoyage social" et les assassinats d’enfants ainsi que les lynchages.

bas de page 11

Le comité contre la torture s’est déclaré préoccupé par les allégations faisant état d’un recours excessif à la force par la police lors des expulsions dans les zones rurales , ayant entraîné la destruction de logements et de biens personnels et parfois même des morts violentes. 112 soit CAT/C/GTM/CO/4, para.21.


2008-06-02

CONSULTATION interne des composantes CUA

De part le Dispositif qui nous unis (voir re-5878 ci-joint) et plus particulièrement

2. Les référents pourront s’appuyer sur les organes propres à chaque organisation, sur des citoyens choisis en dehors de leurs affiliés par un commun accord des référents. Ces derniers pourront les réunir en collège avec la coordination.

3. Les décisions seront arrêtées à l’unanimité des référents, ou à celle constituée par la majorité exprimée de chaque composante dans le collège. Les citoyens ont voix consultative.

La CGAS soumet à la décision d’Uniterre et d’ACAT la cooptation, avec voix consultative dans le collège, à des fins de collaboration CUA de

M.S., présidente des Jardins des disparus, pour assistance en relation publique avec des organes agissant contre la pratique des disparitions forcées

Cl.B., syndicaliste et informaticien, pour concours en technique multi-media

Ch.B., syndicaliste à la retraite, membre de la commission internationaliste CGAS et rapporteur auprès d’elle http://www.cgas.ch/SPIP/spip.php?article891

S’agissant de communication vers l’extérieur, la CUA est également sollicitée pour se prononcer à l’égard de la proposition de convier B. (avec un embargo dont la durée serait dépendante de la marche de la procédure)

Hypothèse activée pour autant qu’elle reçoive l’accord de Uniterre et ACAT (contact serait pris vers 17h lundi 2 juin)

PS1 - une collaboration d’organisation avec le Jardin des disparus ne pourra être envisagée qu’après entendement entre ses instances et les nôtres.

PS2 - la CGAS se porte garante de l’intégrité de Cl. et Ch.

PS3 – les nouvelles personnes mentionnées dans ce message en reçoivent copie ; si une cooptation unanime s’exprime, CGAS ouvrira une seconde liste intitulée « cua.technique@cgas.ch » intégrant les adresses des personnes ayant reçu notre agrément ET les adresses des composantes cua, laquelle permettra ainsi à l’ensemble des destinataires de se coordonner sur les aspects techniques de l’affaire. A défaut, elles ne seront plus mentionnées dans nos destinataires CUA.


2008-06-16

Démission dans la PNC de personnes nommées par E.S.

PDF - 151.8 ko
01-30-2008-06-16_Remueven_de_PNC_a_Figueroa_y_Soto-Siglo_XXI.pdf

2008-11-27

Le Procureur général de Soleure fait savoir que dans l’intervalle, le Ministère Public s’est saisi du Dossier, et que comme lui, il en est arrivé à
la conclusion que le Canton de Genève est compétent pour poursuivre.

Cela est basé non seulement sur les photos des détectives privés de
CS d’avril 2008 que CUA a commandées et qui figurent
dans les Actes, mais aussi sur le fait que début novembre 2008, Erwin
Johann Sperisen a donné pour adresse de résidence la connue route de
Malagnou 32, 1208 Genève pour obtenir un nouveau permis de conduire.

Pour cela le PG de Soleure renouvelle ses explications écrites le 17
janvier 2008 qui - dit-il- sont toujours valables - et prie le PG de
Genève de reconnaître le for judiciaire de Genève, ainsi que de lui
renvoyer une confirmation qui corresponde à la décision prise.