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CHACUN POUR SOI, NONSOLIDAIRE, OUI14 h 30 CORTÈGERassemblement du cortège boulevard James-Fazy.ITINÉRAIRE :Boulevard James-Fazy - Chantepoulet - Mont-Blanc - Longemalle - rue du Rhône - Corraterie - place Neuve - Conseil-Général - rond-point de Plainpalais - avenue Henri-Dunant - Monument du 9 Novembre 1932 - Vel d’Hiv, ANCIEN PALAIS DES EXPOSITIONS.MANIFESTATION PUBLIQUEOrateur : Pierre SCHMID,secrétaire central FTMH, membre du comité USCG, député.Buvette-CarrouselFÊTE POPULAIREorganisée en collaborationavec l’Université ouvrière de Genève.Stands d’information - Musique - Danse - Repas - BoissonsManifestation soutenue par : Centre de contact Suisses-immigrés, Fédération chrétienne des travailleurs de la construction, ATEES.
NON à l’insécurité - OUI au partage
Accepter le chOmage c’est condamner une partie de la popul, tion à la marginalisation sociale et à l’assistance économique. C’est aussi installer l’insécurité générale pour les plus faibles. Le plein emploi, c’est la meilleure garantie contre l’instabilité de la situation des salariés à la merci continuelle de licenciements sans recours.
Refuser le chômage c’est refuser la déstabilisation des travail- leurs. C’est encore promouvoir un nouveau partage entre le temps consacré au travail économiquement rémunéré, la formation professionnelle continue et la vie culturelle, associative, sportive ou civique.
Le progrès technique doit être le moyen de ce rééquilibrage et non pas une arme de guerre économique génératrice de misère et de gâchis social.
NON à la spéculation - OUI à des prix abordables
C’est une bande bien genevoise de promoteu rs-spéculateurs qu i est responsable de la crise du logement. Ces gens ont constru leurs fortunes en appauvrissant les locataires du milieu popuaire et ils continuent à le faire. Le logement, c’est vraiment la faillite la plus évidente du libéralisme économique. Les lois HLM sont complètement dépassées ! Il faut rapidement les compléter par des mesures visant à un abaissement initial du coût global de la construction, une indexation " loyer-revenu .. et surtout des dispositions légales empêchant toute revente spéculative des immeubles HLM.
NON à la hausse des coûts - OUI à la solidarité
La principale cause de l’explosion des coûts généraux de la santé, c’est l’exploitation honteuse de ce besoin vital qu’est le maintien de la santé par un trop grand nombre de médecins cupides, l’industrie pharmaceutique et le commerce des médicaments. A ces profiteurs, s’ajoutent encore les multiples agressions que nous font subir les conditions modernes d’existence.
Les forces politiques qui représentent les intérêts de ces exploiteurs sont aussi celles qui agissent ouvertement contre toutes les législations fondées sur la généralisation de la solidarité.
Il faut contrer et battre ces profiteurs en imposant un véritable service de santé dont les coûts soient socialement répartis.
NON à la gabegie - OUI aux transports publics
Toutes les demandes recèlent une part de légitimité et d’égoïsme. Le besoin réel commence à s’établir quand la légitimité prend le pas sur l’égoïsme individuel.
L’intelligence en matière de politique des transports c’est la prise en charge des besoins de transports collectifs avant que le prix global de la gabegie individualiste ne pèse déjà trop lourd. La priorité aux transports collectifs et publics est la seule solution raisonnable aux déplacements à l’intérieur de l’agglomération genevoise. C’est aussi la plus efficace et la moins coûteuse si l’on évalue le coût global de la circulation privée (accidents, pollution, stress, investissements, pertes de temps).
NON à la xénophobie - OUI à la solidarité
De tout temps, des aventuriers politiques ont utilisé à des fins rétrogrades conservatrices et pseudo-nationalistes l’insécurité économique et sociale. A chaque fois, l’étranger du moment et le juif de l’intérieur ont été désignés à la vindicte populaire comme causes des malheurs réels ou supposés. De tout temps, ils ont été les victimes des peurs attisées, chez nous comme ailleurs, par les divers extrémismes de droite.
Chaque accès de fièvre xénophobe marque un recul de la civilisation mais la prise en compte de ce message de haine par les opportunistes du moment confine au désastre et est porteuse de dangers mortels pour la démocratie. Notre refus de la xénophobie est ancré dans notre conception d’un monde solidaire dont les différences, toutes les différences, ne sont que richesses complémentaires. Ce monde solidaire commence à notre porte, chez nous.