Comité d’organisation du 1er Mai

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Conférence de presse vendredi 27 avril à 11h

jeudi 26 avril 2007 par Claude Reymond

Madame, Monsieur le rédacteur en chef,

Le Comité d’organisation des manifestations du 1er mai souhaite présenter le programme des manifestations qu’il organise à l’occasion de la journée internationale revendicative des travailleuses et travailleurs, du 1er mai.

Parce que nous souhaitons

  • expliquer les raisons qui nous conduisirent cette année à unifier notre action sur les thèmes « NON au démantèlement de nos droits de travailleuses et de travailleurs, NON à la précarisation des handicapé-e-s »
  • donner les détails organisationnels ou festifs,

nous vous convions à une

conférence de presse

vendredi 27 avril à 11h.

aux Terreaux-du-Temple 6, 3e étage

En espérant pouvoir compter sur la présence de votre rédaction à cette occasion, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur le rédacteur en chef, nos salutations distinguées.

d’autres informations à l’adresse http://www.cgas.ch/1erMai/spip.php?rubrique94



Quelques notes des propos des oratrices et orateurs à cette occasion

Georges TISSOT, président du Comité et pour la CGAS, explique pourquoi, à Genève et encore une fois, le thème du 1er mai n’est pas celui porté au niveau suisse. En effet, nous considérons que le rejet de la 5e révision de l’assurance invalidité est extrêment important et qu’il concerne l’ensemble des travailleuses et travailleurs du pays, et seulement les handicapé-e-s. Ce 1er mai genevois se déroulera - comme d’habitude - unitairement avec tous les syndicats et tous les partis politiques soucieux de parfaire le cadre de vie du plus grand nombre.

Brigitte SCHNEIDER-BIDAUX, pour les Verts, mentionne tous les principaux problèmes qui intéressent les populations et la planète, voilà un mois qu’il n’y a pas d’eau... Cette année c’est aussi le 26e anniversaire de Tchernobyl, or on envisage de continuer l’exploitation du nucléaire avec les mêmes arguments qu’il y a vingt ans.

Pierre VANEK - pour solidairtéS - confirme que le thème de cette année a fait l’unanimité parce que la bataille qu’il exige - engagée dans un rapport de force inégal - doit être gagnée. Il fait remarquer qu’Economie Suisse ne peut mentionner comme favorable à la 5e révision que les partis bourgeois et qu’aucune organisation d’handicapés ne souteint cette modification de la loi sur l’assurance invalidité. Il considère que l’UDC fait une campagne haineuse, prétendant que 40% des rentes sont allouées à des « abuseurs »... Bien qu’on puisse répondre par des statistiques, nous devons également donner nos arguments de classe : les plus réputés pubicistes en faveur de cette révision sont également de ceux qui s’arrogent un salaire journalier de 75’000 francs ! soit plus d’une rente annuelle complète livrée par notre assurance à ses bénéficiaires.

Albert RODRIK - pour le parti socialiste - constate que c’est la première fois qu’une réforme de sécurité sociale n’ambitionne que de détruire. Il y a supercherie majeure : la détection précoce, notamment, introduit des moyens qui violent la sphère privée des citoyens invalides ou handicapés. Notre attachement à une certaine forme de société doit nous amener à rejeter cette étape de la 5e révision de l’AI. Les 24 septembre 2006 et 17 juin 2007 seront des marqueurs de civilisation.

Manuel GUICHARD - pour le PDT - invite à ne pas oublier qu’une frange importante des médecins est opposée à la révision parce que la loi ne leur reconnaîtra plus la faculté de s’occuper de certains patient-e-s.

Georges ajoute qu’un article de Bilan indiquait qu’une étude avait mis en corrélation le chômage de longue durée et l’admission en invalidité pschychique à travers le pays, que seul Genève se distingue de ce point de vue et qu’on attribue cette exception au filet social garanti par la loi cantonale sur le chômage qui permet de reconstituer des droits dans ce domaine.

Si nous sommes favorables au dépistage des causes d’invalidité, en revanche nous restons opposés au flicage ? D’ailleurs, si on contrôlait l’application de la loi, on constaterait qu’il y a plus de personnes qui ne touchent rien de l’AI - aujourd’hui alors qu’elles y auraient droit - que de rentiers AI indûment aux bénéfices de prestations vu leur état de santé.

Pour conclure, il est rappelé qu’en 1959 le législateur a voulu une primauté de la réinsertion sur l’indemnisation des personnes handicapées ou invalides, qu’on ne peut pas choisir d’avoir un accident ou une maladie, que l’assurance est conçue pour ces situations.

Or en 2007, on constate que c’est la première fois que les autorités politiques désigne des cas de maladie pschychique ou des mal de dos comme une source de calamité !



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