Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

Rue des Terreaux-du-Temple 6 - 1201 Genève

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ref transfert d’actifs

Une majorité du Législatif genevois a accepté la proposition de son Exécutif
de transférer contre indemnité la propriété des immeubles dont l’Etat est
propriétaire tant à l’aéroport qu’aux Transports publics genevois.

Histoire de faire rentrer une bonne somme d’un coup dans les caisses
cantonales au lieu de se contenter des loyers que ces entreprises
« publiques » honorent depuis des dizaines d’années.

Bien que l’Etat restera propriétaire des parcelles sur lesquelles se
déroulent les activités économiques de l’aéroport et des Transports publics
genevois, le transfert d’actifs est aussi un transfert de l’APPAREIL DE
PRODUCTION.

Or, dans le mouvement syndical, on a toujours considéré qu’il fallait
préserver la faculté et les moyens de l’Etat d’agir par une politique
anticyclique de façon à juguler les dégâts causés par le régime de la « libre
entreprise ».

Les transferts d’actifs envisagés affaibliront cette compétence !

Est-il encore nécessaire de rappeler que la propriété en
propre d’une collectivité publique et les garanties du respect du droit à
l’égard des travailleurs ou des usagers/clients ne sont JAMAIS EGALES à ce
qu’offre une société dont la gouvernance est exercée par actionnaires ?

Par ailleurs, même si l’Etat serait acquéreur de la majorité des titres d’une société anonyme, l’entité légale et juridique demeure la personne morale qui les émet ; et celle-ci n’a que
faire des considérations éthiques ou des besoins non solvables de la
population : le facteur de cohésion d’une entreprise « privée » n’a jamais été le respect de la démocratie, la solidarité sociale, etc..

L’Etat et le bien public sont dirigés par des personnes élues - et qui
doivent donc s’en rapporter au peuple. En revanche, la société anonyme est
dirigée par les porteurs de part de son capital ; et les actionnaires n’ont
de compte à rendre qu’à la Bourse, soit la plus grande institution de
destruction de valeur ajoutée n’ayant jamais été créée, celle qui par des
montagnes d’illusions financières écrase et flétrit la production réelle.

Bien que ni les TPG ni l’Aéroport de Genève ne soient à ce jour des sociétés anonymes, libres et totalement indépendantes de l’Etat, le transfert d’actifs envisagé aménage une situation de fait qui favorisera leur « détachement ».

Ces deux « institutions » contribuent à la mobilité collective et publique, ne laissons personne nous contraindre à devenir leurs otages.

Signez les référendums !

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