Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève
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Préambule
Le mobbing et les actes de maltraitance par les employeurs sont des méthodes de mise à l’écart pour évincer les employés et les lanceurs d’alerte. Ces pratiques ont des conséquences dramatiques et insupportables pour les victimes. Elles détruisent la vie des employés et leur capacité à travailler et peuvent parfois même conduire au suicide.
En Suisse, contrairement aux autres pays occidentaux, ce type d’abus n’est pas clairement couvert par le code pénal et les ambigüités du code civil permettent à l’employeur d’échapper à̀ toute sanction (voir la lettre de victimes à M. Pierre-Yves Maillard).
Dans la pratique, cette impunité́ se traduit par la non reconnaissance des droits des employés qui peuvent être maltraités sans la moindre conséquence pour leur employeur. Les défaillances du système judiciaire aggravent la situation. Combinées aux manquements réglementaires, elles engendrent des conditions de travail permettant, voire même favorisant, la maltraitance des employés.
Les victimes de maltraitance et/ou d’injustice sont nombreuses même si, souvent, elles ne peuvent ni porter plainte, ni révéler leur expérience en public, sous peine de ne plus jamais pouvoir retrouver un emploi. Le Secrétariat d’Etat à l’économie SECO qualifie d’ailleurs le mobbing de psycho-terreur et annonce que 7% des employés sont concernés.
Le stress causé par le burnout ou par le mobbing est un facteur majeur de maladies chroniques. En plus des souffrances des victimes et de leur famille, tout particulièrement les enfants, de telles situations causent également d’énormes dépenses pour les assurances sociales et les assurances maladie.
L’USS est invitée à agir pour :
Résolution rédigée par René-Simon Meyer en collaboration avec Yasmine Motarjemi, Serèn Guttmann et Laure Schönenberger
Pour plus d’informations :
https://lecourrier.ch/2019/02/28/affaire-nestle-ce-mobbing-visait-a-me-faire-taire/