abroger les restrictions imposées aux organisations locales de défense des droits syndicaux

Le 4 juin, les syndicats indépendants de Hong Kong, affiliés à la Confédération des syndicats de Hong Kong (HKCTU), commémorent chaque année le massacre de la place Tiananmen en 1989, qui avait écrasé le mouvement pour la démocratie et les premières constitutions d’organisations syndicales indépendantes. Cette année, la confédération appelle à la fin de la répression de la syndicalisation et des manifestations des travailleurs/euses.

Les autorités chinoises deviennent de plus en plus agressives à mesure que les travailleurs/euses font valoir leurs revendications en s’organisant et en se mettant en grève. Les militants syndicaux et les grévistes sont arrêtés et emprisonnés ; les organisations de défense des travailleurs/euses ont été obligées de cesser leurs activités ; et une nouvelle loi sur les ONG et la sécurité nationale restreindrait encore plus la liberté syndicale.

Cette année, la HKCTU a publié une déclaration du 4 juin (en anglais) appelant le gouvernement chinois à relâcher tous les militants emprisonnés ; à mettre fin à la répression et aux violences à l’encontre des militants et représentants syndicaux ; à ratifier et à appliquer les Convention 87 et 98 de l’OIT, donnant ainsi aux travailleurs/euses le droit légal de constituer des syndicats, de se mettre en grève et de négocier leurs conditions d’emploi ; et d’abroger les restrictions imposées aux organisations locales de défense des droits syndicaux bénéficiant d’un soutien international.

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