Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève
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Le SSP Genève, réuni en assemblée générale le jeudi 20 septembre 2012,
Cette loi péjore massivement les conditions de retraite du personnel de la fonction publique cantonale ; elle prévoit notamment :
Enfin, nous ne connaissons toujours pas le contenu du règlement de prévoyance qui doit être édicté par le Conseil d’Etat : nous sommes toujours dans le flou le plus total sur les dispositions transitoires qui visent à atténuer le choc pour les salariés en cours de carrière, sur le taux de la rente pleine et sur les réductions de rentes des conjoints survivants ou pour les orphelins.
3. Conteste formellement l’affirmation selon laquelle le lancement du référendum pourrait entraîner une dégradation supplémentaire des conditions de retraite des assurés CIA et CEH. Ce sont les mécanismes du système de capitalisation, la loi fédérale sur les caisses publiques et son instrumentalisation par la droite qui nous conduisent droit dans le mur, non le référendum !
4. Dénonce les menaces agitées et les pressions exercées de toutes parts pour tenter de bloquer le lancement du référendum, au mépris des droits démocratiques des citoyens.
5. Considère que le référendum permettra d’ouvrir le débat sur la situation calamiteuse du système de capitalisation dans la crise actuelle du capitalisme ; il permettra aussi de dénoncer la loi fédérale qui, dans ce contexte de rendement faible voire négatif du capital, va contraindre sans la moindre nécessité les caisses publiques à accumuler toujours plus de capitaux pour atteindre 80 % de taux de capitalisation + 15 % de réserves pour fluctuations de valeur en 2052 (mais déjà 75% + 15 % en 2030). Cette loi, qui casse notre système mixte avec une part de répartition, va coûter très cher aux collectivités publiques, donc aux contribuables, et surtout aux assurés. Elle profitera uniquement aux milieux financiers et alimentera la spéculation financière, tout en nous exposant encore plus aux crises financières.
6. Rappelle que la loi fédérale votée par la droite contre l’avis des experts qui considéraient un taux de couverture de 60 % comme suffisant dans le cas des caisses publiques avait aussi pour but d’accélérer les privatisations des services publics.
7. Estime que le lancement du référendum contribuera à modifier le rapport de forces avant le débat sur le budget 2013.