Communauté genevoise d’action syndicale

Organisation faitière regroupant l’ensemble des syndicats de la République et canton de Genève

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Communiqué de presse du comité référendaire

lundi 12 mars 2012 par Claude REYMOND

La lutte contre des restrictions inacceptables du droit de manifester continuera dans la rue, dans les institutions politiques et au Tribunal fédéral.

Les forces politiques, syndicales et associatives réunies dans le comité référendaire tiennent à exprimer leur déception concernant le résultat de la votation sur la nouvelle loi sur les manifestations.

Les partisans de la loi sont parvenus à faire passer celle-ci en jouant sur les peurs et grâce à une propagande mensongère basée sur le slogan « qui casse paie ». Ils n’ont pas hésité à pratiquer l’amalgame entre les auteurs de débordements et les organisateurs de manifestations et leurs associations, seuls visés en fait par cette loi.

En introduisant le principe de la « responsabilité objective » des organisateurs, même sans faute de leur part, assortie de pénalités très lourdes, les nouvelles dispositions constituent des violations inacceptables du droit de manifester et des libertés d’expression et de réunion.

Les organisations réunies dans le comité référendaire continueront de se battre de cas en cas, lors de l’organisation de manifestations de rue et avec des démarches parlementaires pour obtenir des changements des lois et des règlements qui permettent d’exercer véritablement ces droits fondamentaux.

Dans l’immédiat, un recours contre l’entrée en vigueur à Genève de la nouvelle loi sera déposé auprès du Tribunal fédéral.

La mobilisation importante qui a eu lieu dans différents milieux politiques, sociaux et associatifs, et notamment parmi les jeunes générations, pour se battre contre cette loi liberticide est un élément encourageant pour la suite de notre engagement contre les restrictions des droits démocratiques.
Nous appelons tous ces milieux à rester unis afin que tous ensemble nous puissions continuer d’exercer nos droits fondamentaux garantis par la Constitution.