Communauté genevoise d’action syndicale

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contrôle démocratique du système bancaire

Discours de Jean-Luc Ardite du Parti du Travail devant l’UBS

mardi 19 mai 2009 par Claude REYMOND

Dans cette période de remise en question du système économique et financier, le Parti du Travail est heureux de la synergie dont font preuve toutes les forces progressistes de ce canton contre les méfaits du capitalisme.

Le contrôle démocratique du système bancaire que nous réclamons aujourd’hui devant le siège de l’UBS ne se fera pas sans l’association des combats du mouvement syndical et de la gauche genevoise.

Nous devons nous opposé au désengagement de l’Etat qui souhaite retirer le capital que la confédération possède après avoir repris tout les toxiques de l’UBS.

L’Etat doit garder un pied à l’intérieur de l’institution financière la plus importante du pays. On ne peut plus laissé aux actionnaires cupides le contrôle sur les choix stratégiques de cette banque.

Mais au contraire par l’intervention de l’Etat, nous pouvons limiter les salaires faramineux que se sont octroyés les managers avides de profits et par la même occasion interdire les parachutes dorés.

Ce sont les premiers pour obtenir à moyen ou long terme, la nationalisation d’UBS et des autres grandes banques de ce pays.

Les banques, à travers le système financier, contrôlent le système économique, les prêts, les investissements et choisissent sur le dos la rentabilité d’investir vers les secteurs économiques les plus avantageux.

Le Parti du Travail s’est toujours opposé au système des 2 piliers dans lequel une partie du capital de chaque citoyen est joué en bourse avec tous les risques que cela comporte. Les conséquences pour nos assurances sociales sont aussi un problème car on a laisser nos fonds de pension investir dans des proportions trop importantes ce qui va gravement péjorer les futures retraite.

Nous devons condamner résolument la baisse des rentes que l’entreprise Georg Fischer impose aux retraités de sa caisse de pension. Réduire les rentes actuelles revient à briser un tabou. Ce procédé ne doit pas être accepté sans réaction par les divers responsables politiques.

Il faut rappeler que les rentes ne constituent pas une aumône volontaire mais répondent à des dispositions constitutionnelles. Les rentes du second pilier doivent être sûres et permettre de vivre dignement.

Nous devons exiger de toutes les instances politiques nationales – en particulier du Conseil fédéral – qu’elles interviennent auprès de Georg Fischer afin que l’entreprise revienne sur sa décision.

Cette baisse de rentes est un signe supplémentaire, très clair, montrant quelle direction prend la prochaine révision de l’AVS : sous prétexte de la crise, dont sont responsables la politique néolibérale et ses représentants bourgeois, une nouvelle attaque va être menée contre la politique sociale a laquelle nous devons nous préparer et réagir au plus vite pour leurs faire comprendre que nous ne tolérerons aucune remise en question de nos acquis sociaux mais que aux contraire nous voulons une extension de ceux-ci.

Nous ne payerons pas leurs crise !!!