en matière d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées, tortures
ou autres dénis des droits fondamentaux
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La coordination CUA apprend le 10 août 2010 qu’un mandat d’arrêt vient d’être délivré au Guatemala contre notre homme.
A cette date, la CICIG (instance internationale au Guatemala) - avec laquelle nous sommes en rapport - analyse que notre « cible » ne va pas quitter la Suisse. Retourner au Guatemala ne serait pas dans son intérêt, et quitter la Suisse pour autant qu’il en ait la possibilité, serait trop risqué, vu le mandat d’arrêt.
Les autorités locales sont extrêmement contentes que notre affaire soit en cours, et que nous puissions les renseigner utilement sur ce qui a été entrepris et ce qui reste à faire...
2010-06-09 = Il était envisagé de rencontrer le chef de CICIG vers la fin du mois, lors d’un passage prévu à Genève, or, M. Castresana vient de démissionner...
2010-08-10 = la coordination CUA apprend qu’un mandat d’arrêt vient d’être délivré au Guatemala contre notre homme, mais rien de notre affaire à Genève ne doit filtrer.
2010-08-19 = le secrétaire CGAS est interrogé par Serges Maillard de l’ATS : c’est bien que le Guatemala enfin se lance dans la lutte contre l’impunité ; si la Suisse est sollicitée, elle doit coopérer + merci de ne pas nous impliquer plus pour l’instant, nous suivons un autre dossier pour lequel une discrétion absolue doit être maintenue.
2010-08-24 = la notice rouge d’interpol devrait désormais être sur les écrans des polices suisses dès aujourd’hui.
2010-09-27 = un article parait dans le Blick
2010-08-31 = dépêche ATS
Suisse-Guatemala
L’ex-chef de la police du Guatemala se dit victime de « diffamation »
Un tribunal guatémaltèque a placé le binational sous mandat d’arrêt
Par Serge Maillard et Daniela Karst, ATS
Eclairage Description
Berne (ats) L’ancien chef de la police guatémaltèque Erwin Sperisen figure sur une liste de 19 personnes recherchées par la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG), notamment pour des exécutions extrajudiciaires. Double national habitant Genève, il se déclare victime d’une « campagne de diffamation ».
« Je suis innocent et victime de manoeuvres politiques », a déclaré le double national suisse-guatémaltèque lundi à l’ATS au siège du Parti évangélique suisse (PEV) à Berne. Chrétien fervent, M. Sperisen, âgé de 40 ans, est membre du comité du PEV Genève.
L’ex-chef de la Police nationale civile (PNC) du Guatemala de juillet 2004 à mars 2007 se dit aujourd’hui persécuté pour avoir voulu « lutter contre les narcotrafiquants » durant son mandat. Il réside depuis avril 2007 à Genève, où son père est représentant du Guatemala auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
2010-09-01 = Le Courrier publie « L’ONU accuse un Genevois d’avoir
dirigé un escadron de la mort GUATEMALA • Les autorités guatémaltèques ont lancé un mandat d’arrêt contre leur ancien chef de la Police Erwin Sperisen,un double national réfugié à Genève. »
M. Sperisen rejette en bloc les accusations portées par les Nations unies et relayées par les médias. « El Vikingo », surnommé ainsi en raison de sa chevelure rousse et de sa carrure, affirme avoir quitté le Guatemala suite à des menaces de mort à son encontre et à l’encontre de son fils.
Justice guatémaltèque saisie
A la demande de la CICIG, un organisme des Nations unies, un tribunal guatémaltèque avait émis début août des mandats d’arrêt contre 19 ex-fonctionnaires, dont M. Sperisen. Ils sont accusés d’avoir fait partie d’un groupe criminel autonome au sein du ministère de l’Intérieur.
Neuf d’entre eux au moins ont déjà été arrêtés, dont l’ex-candidat à la présidence du Guatemala, Alejandro Giammettei, qui s’était réfugié un temps à l’ambassade du Honduras. On retrouve également sur cette liste l’ancien supérieur hiérarchique de M. Sperisen, Carlos Vielman, alors ministre de l’Intérieur, établi aujourd’hui en Espagne.
La CICIG reproche aux 19 ex-fonctionnaires leur implication dans deux opérations qui auraient conduit à des exécutions extrajudiciaires. La première, l’opération « Gavilan » (faucon) a conduit à la mort de trois détenus en fuite en octobre 2005. La seconde, « Pavo Real » (paon), a vu sept détenus tués par balle dans un pénitencier en septembre 2006.
Des opérations « légales »
Pour M. Sperisen, ces opérations ont été menées dans un cadre « légal » et ont été « coordonnées entre l’armée, la police, la justice et divers autres acteurs ». La mission à accomplir lors de l’opération Pavo Real consistait à « reprendre le contrôle de la prison ».
Le chef de la police a démissionné en mars 2007 suite à une troisième affaire, « Parlacen ». Trois députés du Salvador avaient été tués par des policiers guatémaltèques. Incarcérés, ceux-ci ont ensuite été assassinés en prison dans des circonstances non élaircies.
M. Sperisen dément avoir quitté le pays pour fuir la justice. « Il n’y a pas de mandat d’arrêt international contre moi », souligne l’ancien chef de police. « Tout cela vise uniquement à souiller mon nom », ajoute-t-il. « Pourquoi avoir attendu quatre ans pour lancer ces mandats d’arrêt ? »
Extradition exclue
Ce fils d’un Lucernois ayant émigré au Guatemala avait été membre du conseil municipal de la capitale Guatemala City avant d’être propulsé chef de la Police nationale civile en 2004.
M. Sperisen ne peut pas être extradé de Suisse vers le Guatemala en raison de sa citoyenneté helvétique. Mais la possibilité juridique existe que le pays d’Amérique centrale délègue à la Suisse la procédure à son encontre.
Le double national exclut une confrontation au Guatemala, où des conditions équitables ne seraient pas réunies à ses yeux. « Il n’y a aucune accusation prouvée et je n’ai pas l’intention de me cacher », affirme le résident du bout du lac.
M. Sperisen, actuellement « en recherche d’emploi », espère pouvoir retourner un jour au Guatemala, « si Dieu le veut ». Selon lui, 65% de la population du pays est « opposée » à l’action intentée par la CICIG contre les 19 ex-fonctionnaires.
2010-08-31 = la pression des journalistes s’accentue, or nous ne souhaitons pas faire de communication avant d’être certains que l’affaire est mûre : d’une part nous savons que le FBi comme d’autres services procèdent à des recherches sur certains flux financiers de blanchiment d’argent des narco-trafiquants depuis plusieurs mois et il faudrait conserver le silence sur notre plainte le temps que ceux-là donnent le signal qu’ils ont fini de dénouer l’écheveau ; le signal « pourrait » transiter ou émaner de Berne. D’autre part, parce que nous avions convenu de ne rien presser tant que l’affaire Kadafi ne serait pas apaisée, inutile de brusquer les choses si « tout » n’est pas encore bien en place et notre appareil judiciaire n’est pas déterminé à 100% à viser le centre. Lorsque celui-ci communiquera, cela devrait aussi signifier que la personne visée par notre action ne sera plus libre de quitter le territoire...
17:35 proposition interne = les composantes CUA + ses partenaires TRIAL et OMCT allument un contre-feu et placent leurs communications en niveau d’alerte 3 ( = en veille attentive, 2 = se préparer à agir dans les 48 heures, 1 = mobilisable dans les 6 à 12h) + conviennent que TRIAL prépare un communiqué dont les alliés s’inspireront pour faire leur propre communication afin prendre acte de la situation DANS leurs organes et sites web respectifs.
2010-09-01
10:50 = validation du dispositif et OMCT avertit « nous ne pouvons pas exclure que dans les prochains jours, nos partenaires au Guatemala nous demandent de réagir publiquement, voire nous demande de déposer une plainte, n’étant pas au courant des démarches entreprises ».
15:38 = armement des liens croisés entre les sites web des composantes et pointant tous sur celui de CUA et réciproquement
15:47 = nous réceptionnons la communication de TRIAL :
(SDA-ATS/mas/dk/ro) Politique mercredi1 septembre 2010
Les autorités suisses appelées à coopérer dans l’enquête Sperisen ats
Berne/Genève La Section suisse d’Amnesty International et TRIAL (Track Impunity Always) ont appelé mercredi les autorités suisses à coopérer dans l’enquête sur Erwin Sperisen, ancien chef de la police du Guatemala établi en Suisse. Celui-ci est recherché par la justice guatémaltèque pour des allégations d’exécutions extrajudiciaires.
"Les autorités suisses doivent collaborer avec leurs homologues du Guatamala dans cette enquête, car ces allégations sont très sérieuses", a déclaré à l’ATS la porte-parole de la Section suisse d’Amnesty International, Manon Schick. Cette affaire constitue un "cas important dans la lutte contre l’impunité et pour le renforcement de l’Etat de droit au Guatemala", estiment les deux organisations dans un communiqué.
Le bureau du procureur général du Guatemala, avec le soutien de la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG), soutenue par les Nations unies, demande depuis début août l’arrestation d’Erwin Sperisen et de 18 autres anciens membres de la police et du ministère de l’Intérieur. A ce jour, neuf des 19 suspects ont déjà été arrêtés.
Les deux organisations relèvent que plusieurs entités, dont le bureau de l’ombudsman des droits humains du Guatemala, ont fait état de "nombreuses exécutions extrajudiciaires, tant individuelles que parfois commises selon un plan préétabli y compris lorsque Erwin Sperisen était directeur de la police nationale civile au Guatemala".
Double national habitant Genève, Erwin Sperisen ne peut à ce titre être extradé par la Suisse vers le Guatemala. L’ancien chef de la Police nationale civile (PNC) guatémaltèque se déclare victime d’une "campagne de diffamation" et de "manoeuvres politiques" liées à son action contre les narcotrafiquants lors de son mandat de 2004 à 2007.
"Si sa culpabilité est prouvée, M. Sperisen ne doit pas pouvoir échapper à la justice en raison de sa double nationalité", a souligné Manon Schick.
2010-09-02
La Tribune de Genève rapporte : je n’ai jamais donner l’ordre de tuer quiconque !
12:18 = CGAS communique http://www.cgas.ch/SPIP/spip.php?article1620
13:50 = les alliés décident formellement de mentionner sur le site CUA la collaboration avec TRIAL et OMCT
15:37 = TRIAL propose de passer en niveau 1 et lance une consultation interne
« Je viens d’être contacté par la TSR et la RSR, qui chacune s’interrogent pourquoi la justice genevoise ne fait rien. J’essaye de rester aussi neutre que possible, mais impossible de dire qu’elle ne pourrait pas être compétente si elle décidait d’agir d’office sans attendre une demande du Guatemala (c’est d’ailleurs ce que nous attendons depuis des lustres).
La TSR me semble vouloir chercher une prise de position du Procureur général.
Soit celui-ci se contente d’un no comment, soit il se décide à dire qu’une instruction est en cours.
Dans la première hypothèse, et s’il n’y a pas d’autres fuites, nous restons silencieux. Dans le second cas, ce qui serait dommageable, nous n’aurions plus de raison de nous taire. Auquel cas le niveau d’alerte devrait immédiatement passer à 1, et nous devrions organiser quelque chose demain dans la journée.
Partagez-vous ceci ? Et dans ce cas, concrètement, qui viendrait dire quoi ?
16:29 = réponse OMCT : nous partageons l’analyse. Si le procureur général prend une position publique sur l’instruction en cours, il faudra une réaction de notre part et rapidement. Dans ce cas, l’OMCT se rendra disponible.
16:31 = réponse CGAS : partagons l’analyse de TRIAL mais cela ne se fera pas à l’arraché, dans la précipitation et demain après-midi 3 septembre 2010. Si nous POUVONS sortir publiquement, proposons que nous tenions conférence de presse dimanche 5 septembre à 15h à la CGAS. Nous aurons ainsi le temps de manger ensemble avec les représentants d’ACAT qui viendront de Berne, celui d’Uniterre aura congé et pourra également se joindre à nous, et avec 36 heures de délai, CGAS va pouvoir activer ses relais médiatiques (contactés depuis des années) en Espagne + France + Allemagne + Autriche. Le NOUS implique d’abord les composantes CUA qui sont liées par convention depuis 2006. Mais il serait néanmoins judicieux que ce moment soit mener conjointement avec TRIAL et OMCT. ... Dans la mesure où la situation nous commande de passer à tout le moins en niveau 2, vous informons qu’à partir de ce message le président la CGAS nous lit en copie (puisque son adresse courriel est ajoutée à l’adresse de redirection).
17:30 = tous les membres du Bureau CGAS sont informés de la situation
18:45 = TRAIL communique à l’interne
Objet : alerte 2
Je viens d’apprendre que la radio suisse alémanique aurait appris l’existence d’une enquête à Genève. J’en sais pas plus, le journaliste a demandé à Manon Schick d’Amnesty si elle le savait (elle ne le sait pas !), mais elle vient de me le dire. L’info va sortir sous peu j’imagine...
18:54 = OMCT répond « Ils sont très rapides ! » avec le lien sur la Tribune de Genève
Massacre de détenus au Guatemala : Zappelli ouvre une enquête
Accusations | Le juge d’instruction Michel-Alexandre Graber sera chargé d’investiguer sur les exécutions illégales de prisonniers entre 2004 et 2007
FEDELE MENDICINO | 02.09.2010 | 18:31
Le procureur général Daniel Zappelli a ouvert aujourd’hui une enquête sur les massacres des prisonniers au Guatemala entre 2004 et 2007. En ligne de mire : Erwin Sperisen. Suspecté par une commission de l’ONU d’être impliqué dans ces exécutions illégales, cet ex-chef de la police vit depuis trois ans à Genève (lire nos éditions du 1 et 2 septembre). L’enquête a été confiée aujourd’hui au juge d’instruction Michel-Alexandre Graber. Contactés cet après-midi, les deux magistrats confirment la nouvelle mais se refusent à tout commentaire.
19:15 = TRIAL nous place en alerte 1 et invite toutes les personnes disponibles pour préparer le lendemain à 10h notre communication
22:35 = Uniterre déclare : judicieux de ne pas faire de conférence de presse dans la précipitation = dimanche ou lundi. ... Avec tout le battage qui se fait et la nouvelle instruction ouverte par M. Zappelli, le moment nous paraît juste pour relever l’existence de notre démarche, ce qui pourrait peut-être en accélérer le rythme...
23:55 = CGAS confirme sa disponibilité pour tenir une réunion de coordination le lendemain avec l’ordre du jour
1_Approbation du texte de la convocation pour la presse préparé par TRIAL
2_Fixation de l’heure de la tenue de cette conférence DIMANCHE
3_Fixation du lieu (vu la situation, réserver la plus grande salle de la Maison des associations pour y recevoir également à titre de public les représentant-e-s des associations qui nous ont prêté concours sur la cause
4_Modalités de signatures (que la convocation porte le nom et sigle des 5 personnes/organisations qui s’exprimeront ?)
5_Règlement des prises de parole et désignation du/de la pilote de la conférence
La conférence peut durer une heure et demi, ensuite il faudra accorder des interviews, quelqu’un devra sans doute se rendre à la télévision pour le journal du soir.
2010-09-03
11:33 = TRIAL communique à l’interne
Objet : réduction du niveau d’alerte
Chers tous,
Très rapidement : après consultation avec l’OMCT et l’ACAT, et discussion avec la CGAS, nous ne ferons pas de conférence de presse ou de communication publique pour le moment.
Plus d’explications plus tard.
12:17 = CGAS rétablit l’embargo pour son instance exécutive
Des faits nouveaux sur le continent nous commandent de maintenir toute la discrétion requise sur la portée réelle de l’action en justice engagée par la coalition CgasUniterreAcat + TRIAL + OMCT à Genève >>> d’autres filets à papillons se mettent en place et il faut laisser le temps aux chasseurs d’opérer.
Donc il n’y aura pas prochainement de conférence de presse au sujet de ce que je vous informais hier = vous ne savez rien à ce propos / Claude
De : Philip GRANT Date : Sat, 18 Sep 2010 06:48:18 +0200
Chers tous,
J’ai eu une longue discussion hier avec mon contact à Amnesty, la procureur en charge du dossier au Guatemala, le chef des poursuites de CICIG et deux autres enquêteurs de CICIG.
Voici les dernières nouvelles, en résumé. Je ne vous assomme pas de détails, car il y a plusieurs choses en parallèle, mais pour ce qui concerne notre cas :
la Procureur est maintenant prête à rencontrer ou à discuter informellement avec les autorités genevoises. Elle a dû j’imagine obtenir le feu vert du Procureur général sur place. En tout cas, le ton a changé et je perçois une volonté plus pro-active d’aller de l’avant. A moi de tenter d’organiser des discussions informelles entre là-bas et ici. Je m’y mets dès lundi.
il se pourrait bien qu’il y ait deux parties civiles dans l’affaire, à chaque fois un membre de la famille d’une personne exécutée dans chacun des deux incidents faisant l’objet des poursuites, pour la prison Pavon et pour la prison Infiernito. Ce point est capital pour nous. Si effectivement l’on a une partie civile, cela nous donnera accès au dossier et possibilité d’intervenir dans l’enquête et lors du procès. Je ne puis vous dire à quel point cela peut influencer une procédure, surtout si le juge, le procureur ou le tribunal ne sont pas des spécialistes de la situation (et vous pouvez imaginer que ce n’est pas le cas des autorités genevoises s’agissant d’événements au Guatemala).
il m’a été demandé de fournir des indications précises et détaillées sur la marche à suivre pour que les familles puissent se porter partie civile, sur ce que cela implique comme droits et devoirs dans la procédure et, évidemment, quelles mesures de protection pourraient leur être offertes. Vous savez qu’un nouveau code de procédure pénale entre en vigueur en 2011 qui va passablement changer les choses, si bien qu’il y a pas mal de recherches à faire sur ces différents éléments pour répondre à toutes les interrogations de CICIG.
Voilà pour les bonnes nouvelles. Que je vous redemande de garder bien évidemment ultra confidentielles, il peut y en aller de la sécurité de certaines personnes.
Les moins bonnes sont plus personnelles. TRIAL fait face à des très grosses difficultés financières. Si nous ne trouvons pas d’argent frais d’ici la fin de l’année, nous allons devoir couper des projets. Je ne sais pas moi-même si mon salaire sera payé dès janvier (une moitié est couverte par un projet en Bosnie-Herzégovine et au Népal, mais pas l’autre moitié).
...
Ne pouvant plus continuer ainsi, je vous propose ce qui suit..
...
Philip
De : Chantal WOODTLI Date : Tue, 21 Sep 2010 19:07:27 +0200
Objet : CUA - décisions à prendre = Nous continuons à subvenir aux frais de TRIAL
OK merci à Claude et Ruedi pour engagement CGAS et Uniterre.
Je fais savoir que la procureure à Genève n’est pas toute seule...
le Ministère public de la Confédération et le DFAE sont sur ce
dossier. La FEDPOL est dans le coup.
La protection des témoins est d’une épouvantable complexité puisque
comme vous le savez un des témoins de Pavon, qui venait de sortir
vient de se faire descendre ! CF . article envoyé par mes soins de
Prensa Libre :"Matan ...."
Cordialement malgré tout !!! Chantal
De : secrétariat CGAS Date : Fri, 15 Oct 2010 19:29:41 +0200
Objet : CUA rapport sur séance de travail du 2010-10-14 de 10h30 à 15h00
Chères et chers,
Je n’ai pas pris suffisamment de notes pour établir un vrai procès-verbal, cependant je crois utile de vous faire rapport et il se trouvera peut-être qu’à partir de celui-ci nos amies Chantal, Bettina ou Philip complètent.
Claude REYMOND, secrétaire syndical CGAS
De : Philip GRANT Date : Thu, 21 Oct 2010 14:53:19 +0200
Objet : Fiscal renuncia a llevar caso Pavón
Chers tous,
Mauvaise nouvelle : la procureure guatémaltèque en charge de l’affaire qui nous occupe vient de démissionner, invoquant, selon le peu d’info disponible, un manque de soutien du Procureur général et... de CICIG !
Je viens d’avoir une longue discussion avec mon contact à Amnesty. Il est trop tôt pour dire les conséquences que cela pourrait avoir.
J’ai déjà écrit au juge genevois pour proposer une discussion entre lui et cette procureure : je vais passer pour un rigolo s’il me confirme qu’il aimerait rapidement lui parler...
Par ailleurs, j’aurais normalement dû avoir un contact avec CICIG ces prochains jours. Mais j’imagine qu’ils ont d’autres priorités pour le moment. Je vous tiens de toute manière au courant dès qu’il y a du nouveau.
Ne me souviens plus si je l’ai indiqué, mais je serai absent de Genève du 28 octobre au 4 novembre.
Meilleurs messages.
Philip
http://www.prensalibre.com/noticias/Fiscal-renuncia-llevar-caso-Pavon_0_356964347.html
De : secrétariat CGAS Date : Thu, 21 Oct 2010 16:33:56 +0100
Objet : CUA - Re : Fiscal renuncia a llevar caso Pavón
Mais non Philip tu ne passeras pas pour un rigolo = ce fait prouve
Claude
De : Chantal WOODTLI Date : Wed, 03 Nov 2010 19:12:55 +0100
Objet : 2010-11-03 Cours de la justice... et nouvelles de Carlos Vielmann, chef direct de E.Sperisen
Les nouvelles du quotidien "Prensa Libre" concernant notre affaire.
Chantal
De : Chantal WOODTLI Date : Mon, 8 Nov 2010 14:41:17 +0100
Objet : AG /renvoi de l’invitation : lire à propos de CICIG et Nueva Linda que Km207 Guatemala-Suisse soutient depuis 2 ans
Actuellement à Genève pour un symposium du CETIM sur les biens publics, nos amies guatémaltèques et le Collectif Guatemala qui est notre
représentant terrain pour Nueva Linda sont heureusement surpris
d’être pris en compte dans les dossiers de la CICIG concernant les
exactions de l’ancien gouvernement Berger, Vielmann, Sperisen,
Figueroa et Soto, etc... notamment le 31 août 2004
bien à vous
De : Philip GRANT Date : Mon, 8 Nov 2010 16:33:37 +0100
Objet : CUA : Genfer Justiz bereitet Rechtshilfegesuch an Guatemala vor (Schweiz, NZZ Online)
Je ne sais pas si c’est ma relance de l’autre jour, mais la justice genevoise vient enfin d’adresser une demande d’entraide officielle au Guatemala !
Un très grand pas en avant.
L’article indique que le juge Graber ... a demandé de connaître les charges contre ES, puis demandera les preuves si besoin. Et qu’il n’a pour l’heure pas entendu ES.
C’est une étape importante, mais pas décisive. Le juge peut toujours décider sur la base de ce qu’il obtiendra de ne pas aller de l’avant avec l’enquête. Selon ce que je dis depuis le début, c’est peu probable qu’il n’obtienne rien de signifiant de leur part, tant leur dossier semble solide (du moins c’est ce qu’on me répète, et j’espère que c’est vrai !).
Sachez encore que j’aurais une nouvelle conférence téléphonique avec CICIG vendredi, pour faire le point sur la situation et comprendre un peu mieux où vont les choses suite à la démission de la procureure.
Avec mes bons messages.
voir également l’article du Courrier du 9-11-2010
Message transféré
De : Philip GRANT Date : Mon, 15 Nov 2010 11:51:14 +0100
Objet : CUA : nouveaux développements
Chers tous,
Je fais suite à une longue discussion que j’ai pu avoir vendredi après-midi avec la nouvelle procureure en charge du dossier, deux enquêteurs de CICIG, notre personne de contact là-bas, et mon pote d’Amnesty Londres.
Les guatémaltèques se réjouissent évidemment de ce que le juge genevois va faire parvenir une commission rogatoire initiale. Je leur ai conseillé de déjà commencer à préparer les documents et à les faire traduire.
L’impression générale est que la nouvelle procureure ne se différencie pas de la précédente. Elle semble être tout aussi contente que cette dernière de ce que des ONG en Suisse suivent l’affaire et se déclare être prête à répondre à toute sollicitation de la justice genevoise. Plein de bonnes paroles, j’espère qu’il y aura des suites concrètes le moment venu.
...
Là où il y a du nouveau, c’est que le 25 novembre aura lieu l’audience de confirmation des charges contre les accusés actuellement en détention (ils sont 8). Durant cette audience, le ministère public devra convaincre la justice que les éléments de preuve sont suffisants pour renvoyés les accusés en procès. Si la juge (c’est une femme) confirme que le dossier contient suffisamment de preuve pour cela, elle renverra le dossier au tribunal et une date pour le procès sera fixée. La procureure et CICIG sont convaincus que leur dossier est solide, et que les accusés seront bien renvoyés en justice. Le procès pourrait alors se tenir autour du mois de février.
En terme stratégique, l’audience du 25 novembre doit être utilisée pour nous de deux manières :
a) publiquement, il serait bien que des journalistes suivent ce qui s’y passera. On m’a indiqué qu’il sera bien possible que des éléments à charge contre E.S. soit présentés publiquement, comme le fait qu’il était physiquement présent lors des exécutions à Pavon. ... J’imagine par ex. un long article dans un journal dominical, qui pourrait ensuite être repris par le reste de la presse. Ou alors proposer à ce journaliste de l’Aargauer Zeitung, celui qui avait accepté de ne pas publier le fait qu’une plainte avait été déposée contre E.S., de suivre l’affaire. ...
Qu’en pensez-vous ?
b) judiciairement, je tente d’organiser nos partenaires sur place pour que quelqu’un puisse nous trouver des informations plus précises (par exemple ce qui sera montré au juge lors de cette audience, mais qui par définition ne sera pas distribué publiquement), qui nous permettrait de revenir vers le juge genevois.
...
Meilleures salutations
P.S. Un article fort intéressant ici :
vers la clarté