à la mémoire du 9 novembre 1932, pour la démocratie et la liberté
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Le 9 nov. 2012 à 12:50, Fonjallaz Julien a écrit :
Bonjour,
Commémorer la fusillade du 9 novembre 1932 en cachant qu’au même moment une meurtrière famine frappait l’Ukraine, la basse Volga, le nord Caucase et le Kazakhstan. Le nombre de victimes est estimé à 7 millions. Alors que des associations ukrainiennes tentaient d’alerter la Société des Nations et la Croix-Rouge, Dicker et Nicole participaient à la campagne de désinformation pour nier cette famine.
http://www.fonjallaz.net/Communisme/N2/Famine-1932-33/index.html
J’espère que les manifestants de la manifestation de ce jour pour le 80e anniversaire de la fusillade du 9 novembre 1932 penseront aussi à ces millions de victimes de l’Etat soviétique.
http://www.fonjallaz.net/Ukraine-Grand-Famine/Suisse/index.html
Avec mes salutations. Julien FONJALLAZ
9 novembre 2012 14:07:21
Cher Monsieur,
Je vous remercie de votre message qui rappelle à juste titre les terribles ravages de la faim sur certaines populations de la République des soviets pendant l’entre-deux guerre, notamment en Ukraine. Je n’ai pas lu dans le texte les interventions des leaders de la gauche genevoise qui s’exprimaient alors à ce sujet, mais il me semble que plusieurs syndicalistes de l’époque avaient témoigné sur le fait que
Le problème, en 1932 comme en 2012, reste le même = une répartition des richesses obéissant aux lois surannées de l’offre et de la demande, celles qui avaient encore en sens lorsque la production était aléatoire, lorsque la rareté des biens de consommation ou d’entretien prédominait et qu’il fallait absolument assurer la faculté d’entreprendre le cycle suivant sur une base élargie. Nous n’en sommes plus là, vous en conviendrez ?
Puisque vous souhaitez que ce soir nous ayons une pensée sur vos propos, j’afficherai la présente avec mes commentaires aux vôtres.
* en 1932 se tenait à Genève la Conférence de la Société des Nations pour la réduction et la limitation des armements. « Les délégués des 64 nations participant à la conférence se trouvaient à la croisée des chemins : choisir entre poursuivre les efforts pour maintenir la paix à travers la sécurité collective et la réduction des armements - tel que le prévoyait le traité de Versailles de 1919 créant la Société des Nations - ou défendre fermement un principe de souveraineté qui ne pouvait que conduire à une course aux armements. Nous connaissons aujourd’hui les conséquences tragiques de ce dernier choix, fait dans un contexte de crise économique et de radicalisation des idéologies politiques. ... »
D’où notre devoir de mémoire et l’exigence du Plus jamais ça !
Claude REYMOND, secrétaire Comité 9 NOVembre 1932
Date : 9 novembre 2012 15:58:43
Bonne réponse !
On peut aussi rappeler, puisque ça semble nécessaire, que les organisateurs de la manifestation du 9.11.32 luttaient contre le fascisme.
Et, a posteriori, il est impossible de douter un seul instant qu’ils aient eu raison, que ce combat était juste, indispensable. Les idées qu’ils combattaient, mises en pratiques quelques années plus tard, ont provoqué la plus grande tuerie de l’histoire. Et si Oltramare (condamné à mort en France après la guerre) s’en prenait à Dicker, c’est parce qu’il était juif. Et les amis d’Oltramare ont créé les chambres à gaz, où 6 millions de juifs ont été éliminés.
Ont sait tous aujourd’hui (et la gauche de l’époque le savait déjà), que les juifs n’étaient vilipendés que pour masquer les vrais responsables de la crise qui sévissait.
Comme actuellement les étrangers, par les partis d’extrême droite, toujours friands de boucs émissaires…
Les morts et les blessés du 9.11.32 ont été victimes des provocations fascistes et de la répression anti-ouvrière.
Bien cordialement
Jacques ROBERT
Date : 9 novembre 2012 17:43:37
En 1938 il faut ajouter que les cadres communistes de la Révolution avaient été exterminés - tout particulièrement en 1937 - au cours des procès staliniens, et que nous n’avons jamais approuvé la politique de Terreur du brutal despote qui s’en prenait à diverses nationalités de l’Union soviétique.
Chantal