à la mémoire du 9 novembre 1932, pour la démocratie et la liberté
p.a. CGAS - Rue des Terreaux-du-Temple 6 - 1201 Genève
L’Association Nationale des Partisans Italiens est à une association antifasciste qui a été créée en 1944, à Rome par les volontaires qui ont participé à la guerre partisane ont alors même que le Nord de l’Italie était encore sous l’occupation nazi-fasciste !
A l’heure actuelle, l’ANPI compte plus de 120 000 inscrits dans toute l’Italie et encore un bon nombre de membres en Argentine, Belgique, France, Allemagne, Angleterre, et en Espagne.
En 2012, nous avons décidé de créer une section genevoise afin de réunir toutes les personnes, italiennes ou non, qui adhèrent à l’antifascisme et aux valeurs que nous défendons.
Les valeurs défendues par l’ANPI se basent sur le respect des Droits de l’Homme et plus particulièrement sur le respect de la démocratie, de la liberté et de la justice sociale.
De nombreux combats nationaux sont menés, notamment :
Sur ce dernier point l’ANPI rappelle que de nombreux antifascistes étrangers à la Résistance italienne avaient contribué activement et au péril de leur vie à la libération du fascisme en Italie ;
La montée des partis populistes ne s’arrête pas à la frontière italienne.
En 2012, en Suisse, on retrouve dans des parlements, des gouvernements communaux, cantonaux et fédéraux des partis politiques racistes, xénophobes, d’extrême-droite, nous avons donc considéré qu’il n’était pas inutile de fonder un siège de l’ANPI à Genève, ville solidaire – des Droits de l’Homme.
Nous avons tenu à participer à la commémoration du 9 novembre 1932, car nous sommes évidemment entièrement d’accord avec l’appel à manifester, car beaucoup d’entre nous, à l’ANPI, ont vécu le nazifascisme personnellement ou dans leur famille.
Il est donc tout à fait essentiel, pour nous, de participer activement à la seule manifestation antifasciste historique de Genève et plus particulièrement, cette année, pour ce triste anniversaire des 80 ans de la fusillade par l’armée de manifestants pacifistes, à Plainpalais.
Or, le récent vote sur la Constitution genevoise qui prévoit la possibilité de faire appel à l’armée pour des tâches policières, pour réprimer des manifestations n’annonce rien de bon. Nous serons toujours prêts à nous mobiliser pour dénoncer toute atteinte à nos droits démocratiques élémentaires !
Alors 80 ans après, nous nous unissons à vous pour affirmer haut et fort que nous ne voudrons « Plus jamais ça ! » !