Comité d’organisation du 1er Mai

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l’introduction effectuée par notre président

mercredi 25 avril 2018

Peu de médias d’entre ceux qui étaient conviés à notre conférence de presse de ce jour furent présents, sans doute retenu par d’autres priorités.
Voici l’introduction effectuée par notre président, laquelle résume les diverses interventions.

1er mai 2018 « contre la précarité égalité salariale et salaire minimum »

... nous observons une poussée des droites dures dans plusieurs Etat européens. Pour ce millésime 2018, le comité 1er mai souhaite braquer le projecteur sur la vigueur des syndicats genevois. La droite genevoise doit savoir que notre force est notre présence sur le terrain et que c’est là que nous apportons nos réponses contre tout ce qui est mis en œuvre pour diviser les salariés-es.

Le message de ce 1 mai est que toutes attaques font et feront l’objet d’une contre-offensive syndicale.

La preuve par l’exemple avec l’initiative lancée récemment par les syndicats genevois pour lutter contre la précarité et entrer encore plus fortement sur le chemin de l’égalité salariale. Salaire minimum et égalité salariale étant les deux faces d’une même pièce étant donné que le salaire min. touchera essentiellement les femmes qui représentent les 2/3 des 30’000 personnes à Genève qui gagnent moins de CHF 4000.-., soit 1 salarié sur 10.

la contre-offensive des syndicats genevois ne se limite naturellement pas au 1er mai : la plupart des conflits de travail, grèves et autres en Suisse se passent à Genève, pour ne citer que des exemples, de nombreux fronts sont ouverts : la lutte contre l’externalisations des services dans les EMS, la délocalisation d’ABB, la mobilisation des chauffeurs Uber, ISS, des actions sur les plus gros chantiers du Gros Œuvre genevois, la fonction publique, etc.

Comme vous le savez déjà, le salaire minimum cantonal de 23.- / h est l’outil que propose les syndicats genevois en réponses aux initiatives dangereuses de l’UDC et du MCG. Le plus scandaleux dans tout ça étant sans doute l’immobilisme et le silence du patronat contre les affirmations et les solutions xénophobe et anti-ouvrier de ces partis. Nous le répéterons jamais assez, la division des travailleurs ne sert que les intérêts du patronat.

Car la réalité est celle-là, L’UDC et le MCG ne contiennent pas le moindre gêne de protection des travailleuses et travailleurs. Leurs affiches, leurs affirmations ne sont que pures mensonges quand ils disent agir pour les salariés de ce canton et pour les plus précaires.

La lutte contre la précarité ne passe que par une meilleure protection salariale et par une meilleure protection des travailleurs contre les licenciements, qu’ils soient individuels ou collectifs.

Certains patrons ne paient pas de salaires décents, nous allons les y contraindre. Notre initiative est lancée depuis 15 jours et nous aurons les signatures pour le 1 mai, c’est-à-dire en un temps record. Le rapport de force contre la droite dure est engagée, nous verrons bien qui l’emportera.

Olivier Amrein, Président 2018